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Corse : un cinquième corps découvert huit jours après l'accident de randonnée

Les recherches sur le GR20 avaient été interrompues en raison des mauvaises conditions météorologiques. Une personne est toujours portée disparue.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 18/06/2015 12:54 Mis à jour le 18/06/2015 13:40

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Le corps d'une victime est transporté à l'hôpital de Bastia (Haute-Corse), le 11 juin 2015. (MAXPPP)

Les services de secours ont découvert, jeudi 18 juin, une cinquième victime de l'accident de randonnée survenu, le 10 juin, sur le GR20, en Haute-Corse. Les recherches des disparus dans cet accident de montagne avaient repris, quelques heures plus tôt, avec le retour du beau temps. Une personne reste toujours portée disparue.

Ni l'identité ni la nationalité de cette cinquième victime n'ont été communiquées. Trois Français et un Belge ont déjà péri dans ce drame, qui a également fait quatre blessés. Sur les raisons de ce drame, le procureur de la République de Bastia, Nicolas Bessone, a affirmé, vendredi, à Asco, un village de montagne proche du lieu de l'accident, "qu'aucune faute ou imprudence n'a été commise" par les randonneurs, qui ont dû faire face "entre deux refuges, à des circonstances climatiques exceptionnelles".

Les recherches interrompues pendant plusieurs jours

L'accident avait été provoqué par un glissement de terrain durant un violent orage, dans le cirque d'I Cascittoni, dont le franchissement requiert, outre une excellente condition physique et un équipement de bonne qualité, la maîtrise de techniques d'escalade. Ce passage est considéré comme le plus délicat du GR20, le sentier de grande randonnée réputé être l'un des plus difficiles au monde. Il traverse la Corse du nord au sud par l'arrête centrale, composée de 117 sommets à plus de 2 000 m d'altitude, et serpente sur environ 200 km, avec plus de 11 000 m de dénivelé cumulé.

Les recherches périlleuses auxquelles participaient une soixantaines de gendarmes et de pompiers spécialisés dans les secours en haute-montagne avaient été suspendues le 12 juin, les conditions météorologiques rendant trop risqué le travail des secouristes.