Des physalies, des méduses très urticantes, s'échouent sur les plages de Vendée et de Bretagne
Ces méduses peuvent provoquer des brûlures en cas de contact avec la peau.
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Des physalies, ou "vessies de mer", sont régulièrement retrouvées depuis une dizaine de jours sur les plages de Vendée, du Finistère et de la côte d'Émeraude de Cancale au Cap Fréhel. Cet animal de mer, proche de la méduse, peut provoquer des brûlures et des lésions cutanées en cas de contact avec la peau.
Ne pas toucher l'animal, même mort
L'Agence régionale de santé des Pays de la Loire recommande de ne pas toucher l’animal, même s’il est échoué ou mort. Elle explique que ces animaux sont reconnaissables à leur couleur bleutée, et munis de filaments de grande longueur qui se collent à la peau et peuvent provoquer de grosses brûlures. Ces tentacules, longs de 10 mètres en moyenne, peuvent en effet atteindre 50 mètres. Le corps des physalies, également appelées "Galères portugaises", ressemble à un ballon translucide de quelques dizaines de centimètres.
Dans les cas les plus graves, le contact avec les physalies peut causer des nausées, vomissements, une sensation de malaise ou même "des problèmes respiratoires, voire un arrêt cardiaque chez certaines personnes fragiles", affirme Manon Foucher, qui s'occupe du laboratoire des méduses à l'Océanopolis de Brest.
Une présence rare sur nos plages
Si vous touchez une vessie de mer par mégarde, il est conseillé d'enlever les tentacules sans les écraser, en les frottant avec du sable, et de gratter la zone avec une carte bancaire pour enlever la pellicule urticante, avant de rincer la brûlure à l'eau salée (et non à l'eau douce qui réveille la douleur). Il est aussi conseillé d'appeler le 15 ou un médecin. "Si une physalie est sur la plage, le mieux est de la recouvrir de sable car elle se désagrège alors plus vite", explique également Manon Foucher.
La présence des physalies sur les plages des côtes bretonnes est assez rare, d'autant plus au mois de novembre, ces animaux marins étant généralement attirés par les courants chauds de l'été. L'an dernier, pourtant, déjà, elles étaient si nombreuses dans le Finistère que le maire de Porspoder avait dû prendre un arrêté pour interdire la baignade et les activités nautiques sur les plages de sa commune.
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