Eaux en bouteille : l'État et Nestlé ont-ils voulu masquer le scandale ?

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Article rédigé par France 2 - S. Lanson, S. Piard, J. Hazo, X. Roman, J-A. Balcells, O. Sauvayre. Édité par l'agence 6médias.
France Télévisions

L’enquête de la Commission sénatoriale sur les pratiques du groupe Nestlé a révélé que Perrier, Hépar, Contrex auraient utilisé des traitements interdits. Elle explique aussi que c’était une stratégie délibérée de dissimulation de la part de l’État.

Ces boissons du groupe Nestlé sont consommées au quotidien : Perrier, Contrex, Hépar. Une enquête du Sénat a mis en lumière l’utilisation de traitements interdits pour purifier les eaux minérales naturelles, mais surtout une dissimulation de l’affaire, à la fois par Nestlé et par l’État. Dès 2023, Nestlé aurait fait pression pour dissimuler le problème en faisant disparaître certaines précisions gênantes dans un rapport de l’autorité régionale de Santé : exit les mentions de contaminations par des bactéries, à la place les échantillons étaient conformes plus de 97 % du temps.

Une démarche délibérée

D’après le rapport sénatorial, les échanges de Nestlé avec les cabinets du Premier ministre et de la présidence se multiplient ensuite. Le document dénonce le manque de transparence de l’État vis-à-vis des autorités locales et européennes. Le rapporteur pointe du doigt l’influence des conseillers des cabinets ministériels.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.