"Polluants éternels" : "On peut arriver à dépolluer, mais ça risque de coûter très cher", explique Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC-Que Choisir

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Article rédigé par franceinfo
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Une étude menée par l'ONG Générations Futures et le magazine "UFC-Que Choisir" révèle la présence généralisée de PFAS, des "polluants éternels", dans l'eau du robinet en France, parfois à très hautes doses. Pour en parler, l'équipe de "La Matinale" de franceinfo reçoit Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC.

Pour réaliser leur étude sur les PFAS, Générations Futures et UFC-Que Choisir ont analysé l'eau de 30 foyers français de différentes communes, entre juin et novembre 2024 : "On a pris aussi bien de très grandes villes, comme Paris, Lyon, Bordeaux, que des villes moyennes et de plus petites collectivités", explique Olivier Andrault, chargé de mission alimentation à l'UFC. Certaines de ces collectivités se trouvent à proximité de lieux de fabrication de PFAS, précise-t-il.

"Une difficulté technologique"

Si la présence de ces polluants dans notre environnement n'a rien de nouveau, la présence de TFA, notamment, inquiète : "C'est un PFAS qui est un résidu issu de la dégradation de différentes substances comme des pesticides", indique Olivier Andrault, qui rappelle que les PFAS se retrouvent dans de nombreux produits du quotidien comme les pesticides, le téflon des poêles ou encore certains vêtements de sport. 

"La mesure" pour agir contre ces polluants doit donc être "plutôt collective", souligne Olivier Andrault, qui souhaite interpeller les élus et les autorités sanitaires. Quant à la dépollution, "il y a une difficulté technologique, il semble que les techniques ne soient pas encore mûres. On peut y arriver, mais ça risque de coûter très cher", pointe Olivier Andrault.

Regardez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus.

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