Italie : cinq ans après, l'île du Giglio porte toujours les stigmates du naufrage du Costa Concordia
Le 13 janvier 2012, le paquebot de croisière italien Costa Concordia s’échouait au large de l’île toscane du Giglio, provoquant la mort de 32 personnes. Cinq ans après, les travaux se poursuivent pour tenter de restaurer les fonds marins et de faire revenir les touristes.
/2017/01/13/phpxpRvni_1.jpg)
Comme chaque 13 janvier depuis le naufrage, en 2012, du paquebot de croisière italien Costa Concordia au large de l’île toscane du Giglio, en Italie, une commémoration est organisée vendredi à la mémoire des 32 victimes de la catastrophe, dont six passagers français.
Les fonds marins toujours endommagés
Cinq ans après le drame, l’énorme paquebot, grand comme deux fois le Titanic, ne gît plus face aux côtes du Giglio. Sa destruction à Gênes est quasiment terminée. Mais l’horizon est encore obstrué par une plate-forme de laquelle des experts remettent en état les fonds marins. "En s’échouant ici, le Costa Concordia a littéralement labouré cette zone, les coraux, les plantes. Et puis il y a un dommage indirect. Ce sont tous les sédiments et les substances qui au cours des travaux ont été reversés en mer. Il va falloir beaucoup de temps pour remettre en état les fonds marins", explique Angelo Gentili de l’association environnementale Legambiente, qui depuis la catastrophe veille sans trêve sur cette zone marine protégée.
Les touristes commencent seulement à revenir
Le Costa Concordia a aussi laissé des traces sur terre. Les curieux, qui après la catastrophe se précipitaient, ont disparu et les habitués ne sont pas revenus sur cette île toscane qui vit du tourisme. "La tendance de fréquentation est à la hausse. Après la catastrophe, ce que j’appelle le noyau dur des touristes est parti vers d’autres destinations. Ils sont en train de revenir, mais doucement", constate le maire du Giglio, Sergio Ortelli
Tout prend du temps. Juger la catastrophe, qui a fait 32 morts, aussi. Le capitaine du Costa Concordia, qui naviguait trop près des côtes et qui a abandonné le navire en plein naufrage, sera fixé sur sa peine en avril. La cour de cassation décidera de maintenir ou non la condamnation prononcée en appel contre lui à 16 ans de prison.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter