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Tempête tropicale en Martinique : des rafales jusqu'à 150 km/h attendues "entre la fin d'après-midi et le début de la nuit prochaine", indique le préfet

Jean-Christophe Bouvier invite sur franceinfo "toute la population à se calfeutrer chez elle". Il explique qu'il ne faut sortir "qu'en cas d'extrême urgence ou de nécessité absolue".

franceinfo

Radio France

Publié le 22/06/2023 22:56

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Martinique : l’île placée en alerte rouge au cyclone (France 2)

"Des rafales jusqu'à 150 km/h sont attendues entre la fin d'après-midi et le début de la nuit prochaine" en Martinique (heure locale), a indiqué jeudi sur franceinfo Jean-Christophe Bouvier préfet de la Martinique, alors que le département est en alerte cyclonique rouge depuis 12h heure locale (18h en métropole), à l'approche de la tempête tropicale Bret.

"Le trafic maritime est arrêté depuis (jeudi) matin", précise le préfet, "compte tenu de la houle". Le trafic aérien a été arrêté dès 12h (heure locale) "à la demande des autorités aéroportuaires", en raison de la vigilance rouge.

L'extrême préparation de la population

Jean-Christophe Bouvier rappelle qu'il a été demandé "l'arrêt total des activités qui n'ont pas trait aux moyens de secours". Il invite "toute la population à se calfeutrer chez elle". Il ne faut sortir "qu'en cas d'extrême urgence ou de nécessité absolue".

Le préfet se veut rassurant sur l'état de préparation des Martiniquais. Il témoigne "de l'extrême résilience et préparation de la population". Il assure que, "chaque année, à l'entrée de la période cyclonique, il y a un processus d'information et de mise à niveau des systèmes de secours sur tout le territoire". "Les élus sont parfaitement au fait de cette situation", ajoute le représentant de l'Etat.

Selon Jean-Christophe Bouvier, la Martinique "est préparée" et "les bâtiments répondent à des exigences de lutte contre les cyclones". Il reconnaît qu'il y a "des habitations qui sont plus fragiles que d'autres". Ce sont les maires qui sont chargés de "repérer la population et les habitants qui habiteraient dans de telles résidences" et de "les inviter à se mettre à l'abri dans les abris de secours qui sont à leur disposition au sein des mairies", détaille le préfet de la Martinique.