Restrictions d'eau : quelles conséquences pour les habitants des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes, où 27 communes sont en alerte maximale ?

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Article rédigé par France 2 - S. Piard, T. Grosse, N. Morin, A. Lépinay, A. Benbournane, H. Horocks. Édité par l'agence 6Medias
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En France, cet été encore, les réserves en eau sont sous haute surveillance. Depuis le début du mois de juin, les arrêtés de restrictions d'eau pour lutter contre la sécheresse se multiplient. Les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône sont concernées : 27 communes sont passées en alerte crise, le niveau maximal. Avec quelles conséquences pour les particuliers ?

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Une habitante a peu d'espoir que sa pelouse reprenne vie. Elle était pourtant bien verte au printemps : "La pelouse a complètement brûlé... C'est comme ça depuis les grosses chaleurs", déplore-t-elle. Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) vient de passer en alerte maximale pour la sécheresse. Alors, elle doit s'adapter : "On ne peut plus arroser la journée. On peut arroser de 20 h à 8 h du matin. Donc, on a mis en place un arrosage automatique au goutte-à-goutte pour 22 h à peu près", explique la jeune femme.

Au nord de Marseille (Bouches-du-Rhône), dans une zone rouge, 27 communes du département, dont Aix-en-Provence, sont passées mardi au niveau crise, le plus élevé en termes de restrictions d'eau. Dans le département des Alpes-Maritimes, la situation est à peine meilleure. Cinq communes sont en alerte renforcée, comme Cagnes-sur-Mer, où l'arrêté sécheresse est affiché.

Jusqu'à 3 000 euros d'amende

Sur les plages, il n'est plus possible de prendre une douche. Une décision plutôt bien acceptée par les touristes et les habitants. "Et on peut se doucher à la maison, bien évidemment", approuve un homme. "Je peux le comprendre en raison de la situation climatique. Je crois que tout le monde va devoir faire des efforts", estime une femme. L'arrosage des plantes est limité. Celui des pelouses est interdit, comme le remplissage des piscines et tous les jeux d'eau. Des brumisateurs vont donc devoir être coupés. Malgré un printemps pluvieux, la sécheresse s'est installée dans le Sud.

"Au mois de juin-juillet, on a eu - 84 % de précipitations par rapport à la normale. C'est vraiment le mois de juin qui a fait basculer les indicateurs dans le rouge", explique Audrey Massot, cheffe du Pôle Eau de la préfecture des Alpes-Maritimes. En cas de non-respect des mesures de restriction, l'amende peut grimper jusqu'à 1 500 euros et 3 000 euros en cas de récidive.

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