Orages et inondations dans le Var : retour progressif à la normale au Lavandou

Le jour d'après au Lavandou. Les opérations de nettoyage se poursuivent, mercredi 21 mai, dans cette station littorale varoise, au lendemain des pluies torrentielles. A Cavalière, le soleil est revenu mais la boue est encore omniprésente. La circulation a été rétablie sur la route côtière RD559, a expliqué à l'AFP la préfecture du Var. Mais si le trafic a repris, c'est seulement en alternance et pour les véhicules légers, les camions étant contraints de faire demi-tour. Sur le secteur le plus touché, une trentaine de sapeurs-pompiers étaient encore présents mercredi. Le principal souci, alors que l'électricité est désormais revenue pour tous, est celui de l'alimentation en eau, qui ne devrait pas être rétablie avant dimanche, selon les autorités municipales, sachant que la station d'épuration est hors service.

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L'heure est au deuil. Emmanuel Macron a exprimé son émotion et le soutien du pays, mardi soir sur X. "A tous les sinistrés, je veux dire que la nation sera là, fraternelle et solidaire. Là, avec les forces de secours, pour surmonter les prochaines heures. Là, pour reconstruire", a déclaré le chef de l'Etat.

Des victimes piégées dans leur voiture. Le couple d'octogénaire retrouvé sans vie a été piégé dans son véhicule dans le secteur de Cavalière, a précisé le procureur de la République de Toulon, Samuel Finielz, ajoutant que le corps de la femme était resté prisonnier de la carcasse. Une autre femme a été retrouvée dans une voiture à Vidauban. "Elle a été plaquée par le courant et elle est restée bloquée", a retracé Stéphane Bensmaine, directeur de cabinet du maire de la commune.

Des "dizaines de millions d'euros" de dégâts au Lavandou. Sur les réseaux sociaux, la commune ravagée par les intempéries a publié un point de situation mardi soir. "Plusieurs entreprises privées locales sont activement mobilisées pour déblayer les routes et rendre les accès", explique la municipalité. Le maire de la ville, Gil Bernardi, a expliqué sur franceinfo que le coût des dégâts risquait d'atteindre "plusieurs dizaines de millions d'euros". "Il n'y a plus de station d'épuration, toutes les conduites ont explosé", a-t-il détaillé.

L'état de catastrophe naturelle en suspens. Présent sur place dans la soirée, François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur, a assuré que le gouvernement allait "aider la commune et le territoire, à travers vraisemblablement la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle" et faire en sorte qu'il soit obtenu "le plus rapidement possible". Cet état permet notamment le déblocage plus rapide des indemnisations par les assurances.