Intempéries dans le Sud-Est : l'équivalent d'un mois et demi de précipitations est tombé à Marseille

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Tenter de résister à la force de l'eau : un automobiliste marseillais essaie d'éviter les véhicules en travers de la rue. Dimanche 21 septembre à Marseille (Bouches-du-Rhône), il est tombé 109 millimètres de pluie, soit l'équivalent d'un mois et demi de précipitations. Le Vieux-Port a été inondé par plusieurs dizaines de centimètres d'eau.

Des pontons de fortune avec des chaises ont été mis en place pour sortir des restaurants. Certains utilisent des sacs-poubelle pour essayer de ne pas se mouiller les pieds. "On était en train de boire des verres sur la terrasse et puis tout d'un coup, l'eau est montée. On a été pris au dépourvu", partage un témoin. Comme souvent à Marseille, les bouches des gouttières débordent. Un tunnel routier est rendu impraticable. À l'extérieur de la ville, le hall d’un cinéma est inondé.

Même scène à Cassis

Un peu plus à l'est, à Cassis (Bouches-du-Rhône), c'est une vague qui a déferlé sur le port. Lundi 22 septembre, dans le quartier le plus touché, l'eau s'est retirée, laissant derrière elle les carcasses des voitures noyées et des garages inondés par un mètre cinquante d'eau et de boue. "Le pire, c'est la boue. Parce que on ne peut rien garder", assure une sinistrée. Une habitante s'en prend à la mairie de la commune. "On ne doit pas construire en zone inondable. Ici, ça a été construit en zone inondable. L'erreur, elle est là", constate Danielle Milon, maire (LR) de Cassis.

Le Vaucluse aussi a été touché par de très fortes pluies. À Avignon, il est même tombé 132 millimètres de précipitations, un record historique pour un mois de septembre.