L'IGN publie sa première cartographie des risques d'inondations en France
Un Français sur quatre vit dans une zone exposée, selon l'Institut national de l'information géographique et forestière.
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Une première cartographie du risque d'inondations a été dévoilée mardi 9 septembre par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN). Il s'agit du principal risque naturel en France et il est encore aggravé par le réchauffement climatique. Un Français sur quatre vit dans une zone exposée. "On a voulu montrer l'étendue de ce risque d'inondation, ce qu'il est devenu au fil du temps avec le changement climatique et comment on peut le combattre", explique Sébastien Soriano, directeur général de l'IGN.
Cette carte nécessite certaines connaissances techniques pour être exploitée : elle met à disposition des données qu'il faut ensuite télécharger et analyser. Le pourtour méditerranéen et le Val de Loire font partie des territoires les plus risqués au regard du nombre d'habitants. La carte
Une carte pour mieux "cerner" les risques
Compilées grâce à un travail de terrain, à des images aériennes et satellite et aux outils d'intelligence artificielle, ces données permettent de mieux "cerner le risque d'inondations, d'éclairer la gestion des cours d'eau" et de "repenser les espaces et le rôle des solutions naturelles". L'IGN s'appuie notamment sur une nouvelle cartographie en 3D de l'ensemble du territoire, qui permet de modéliser de façon très détaillée le parcours des précipitations s'abattant sur la quasi-totalité de la France.
"Cette cartographie 3D va être rentrée dans différents modèles comme Vigicrues pour prévoir les écoulements, les inondations, et donc aménager le territoire en conséquence", précise Swann Lamarche, chargé de relations partenariales à l'IGN. Les débordements de cours d'eau, crues éclair, coulées de boue et submersions marines ne cessent d'augmenter. Avec la hausse des températures, les nuages ont tendance à emmagasiner davantage d'humidité et leur pouvoir de précipitation s'accroît de 7% dès que la température de l'atmosphère augmente de 1°C, rappelle l'Institut.
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