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Intempéries dans les Bouches-du-Rhône : il n'y a pas eu "de principe de précaution mis en œuvre avec trop de précaution", assure le préfet

Les mises à l'abri ont pu s'effectuer à temps ce lundi matin dans les Bouches-du-Rhône grâce aux alertes de Météo France, estime Christophe Mirmand, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur sur franceinfo aujourd'hui.

franceinfo

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Publié le 04/10/2021 23:42

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L'Huveaune a débordé dans les rues environnantes de Marseilles, après d'importantes précipitations, lundi 4 octobre 2021.  (GEORGES ROBERT / MAXPPP) — L'Huveaune a débordé dans les rues environnantes de Marseilles, après d'importantes précipitations, lundi 4 octobre 2021. (GEORGES ROBERT / MAXPPP)

"On ne peut pas considérer qu'il y aurait eu un principe de précaution mis en œuvre avec trop de précaution", assure lundi 4 octobre sur franceinfo Christophe Mirmand, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet de la zone de défense et de sécurité Sud et préfet des Bouches du Rhône, après les fortes intempéries qui ont touché le littoral méditerranéen ces dernières 24 heures. À Marseille, des critiques ont commencé à poindre, visant des mesures de précaution jugées excessives. "C'est la première fois depuis 20 ans que la vigilance rouge a été déclenchée pour le département des Bouches-du-Rhône", rappelle Christophe Mirmand.

Lundi matin, Météo France a averti à 6 heures qu'il y aurait un passage au niveau rouge de l'alerte météo pour la fin de matinée. "Cela a permis de mettre en œuvre des consignes de mise à l'abri en particulier pour les élèves des écoles", souligne le préfet. Les parents ont été invités à venir chercher leurs enfants en fin de matinée afin d'éviter qu'ils ne circulent "sur des routes qui auraient pu, l'après-midi, être plus risquées compte tenu des annonces d'intempéries". Christophe Mirmand ajoute que le même message a également été adressé aux entreprises "pour faire en sorte que les salariés restent à leur domicile ou ne circulent plus sur le réseau routier".

Ces mesures ont pu être prises "grâce aux alertes qui ont été transmises par Météo France", tient à préciser le préfet.