Mayotte : "Des maisons inondées et déjà un mètre d'eau dans le sud" de l'archipel, à l'approche de la tempête tropicale Dikeledi, selon le maire de Mamoudzou

Moins d'un mois après le passage dévastateur du cyclone Chido, l'archipel fragilisé doit faire face à la tempête tropicale Dikeledi.

Article rédigé par franceinfo
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Épargné par le cyclone Chido, le village de Mbouini dans le Sud de Mayotte n'a pas échappé à la tempête Dikeledi, selon une vidéo diffusée dimanche 12 janvier par Mayotte la 1ere. (CAPTURE D'ECRAN)
Épargné par le cyclone Chido, le village de Mbouini dans le Sud de Mayotte n'a pas échappé à la tempête Dikeledi, selon une vidéo diffusée dimanche 12 janvier par Mayotte la 1ere. (CAPTURE D'ECRAN)

"Des maisons inondées et déjà un mètre d'eau dans le sud de Mayotte", rapporte le maire de Mamoudzou, sur franceinfo dimanche 12 janvier, selon les premières remontées des pompiers. Le cyclone Dikeledi rétrogradé en tempête tropicale modérée a commencé à frapper l'archipel dans la matinée par la pointe nord et risque de s'intensifier.

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"La situation se dégrade", constate déjà l'édile, Ambdilwahedou Soumaila, avec des rafales de vent et de la pluie qui s'intensifie. "On nous annonce 10 à 12 heures de pluie continue", s'inquiète le maire de Mamoudzou. D'autant plus que "certains foyers n'ont pas eu le temps de rebâcher", depuis le passage du cyclone Chido il y a moins d'un mois. Et pour les autres, "les bâches ne résistent pas".

Depuis samedi soir, "une quinzaine de centres" sont ouverts pour accueillir notamment les habitants des bangas. "6 300 personnes" ont passé la nuit dans ces centres "au pointage de minuit", indique le maire de Mamoudzou, soit presque deux fois plus qu'avant le passage de Chido, signe que "la prise de conscience commence à s'installer", salue Ambdilwahedou Soumaila.

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