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Avalanches : "Le risque persiste, il faut être vigilant"

Alors que cinq personnes sont mortes en Ariège, en Savoie et dans les Hautes-Alpes dimanche, le risque d'avalanches reste important, estime lundi une association de Haute-Savoie, spécialisée dans la prévention et le secours en montagne.

franceinfo

Radio France

Publié le 19/02/2018 08:42

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Le risque d'avalanches "persiste" en montagne, notamment en Savoie. (MAXPPP)

Océane Vibert, directrice de l'association La Chamoniarde, dédiée à la prévention et au secours en montagne à Chamonix-Mont-Blanc, en Haute-Savoie, met en garde lundi 19 février sur franceinfo les skieurs sur le risque d'avalanches qui "persiste" alors que cinq personnes ont été tuées en montagne dimanche 18 février en Ariège, en Savoie, et dans les Hautes-Alpes.

"On a eu beaucoup de neige cette année, explique Océane Vibert. On est dans un univers très particulier. Ces derniers jours, il est tombé pas mal de neige en altitude avec du vent. Il y a beaucoup d'avalanches qui ont été observées et déclenchées hier en Savoie, Haute-Savoie et en Suisse. Le risque persiste. Demain il ne fait pas encore beau. Il faut être vigilant", poursuit-elle

Pas de risque zéro

Le risque d'avalanches est classé au niveau 3 sur une échelle de 5. "En période de vacances et en période de beau, il y a toujours, en fin de compte, un risque un peu plus important", souligne la directrice de La Chamoniarde. Elle met en garde contre l'insouciance de certains vacanciers. "Il y a des gens qui n'ont pas forcément conscience du risque, donc ils vont se mettre en danger sans vraiment le savoir". Et personne n'est épargné. Les plus expérimentés aussi sont exposés au risque d'accident. "On a aussi des accidents avec des gens un peu plus expérimentés parce que le risque zéro n'existe pas (...) Tout le monde est concerné par les risques en montagne", assure Océane Vibert.

Elle alerte par ailleurs sur le ski hors-piste. "On a une trentaine de morts par an en moyenne en France. La pratique du ski hors-piste augmente, c'est beaucoup plus à la mode depuis quelques années" mais "c'est un chiffre qui est stable par rapport aux pratiquants qui augmentent", explique égalemnt la directrice de La Chamoniarde.