Grève dans les centrales nucléaires d'EDF : plusieurs suspensions du mouvement après un accord salarial entre la direction et les syndicats
La centrale nucléaire de Gravelines, dans le Nord, a annoncé suspendre la grève vendredi, ainsi que sept autres sites EDF, après un accord conclu entre la direction et les syndicats.
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Les "négociations sont terminées". Après plusieurs semaines d'une grève qui a fait tache d'huile dans les centrales nucléaires, la direction d'EDF et les syndicats sont parvenus, vendredi 21 octobre, à un accord pour des augmentations salariales, de quoi desserrer peut-être les craintes sur la production à l'approche de l'hiver. "Les négociations sont terminées, un accord va être soumis aux organisations syndicales qui les soumettront au personnel", a précisé vendredi un porte-parole d'EDF.
Dans le détail, la direction d'EDF a proposé 5% d'augmentation pour les bas salaires jusqu'aux agents de maîtrise, selon Franck Redondo, secrétaire FO du CSE à Gravelines (Nord). L'encadrement s'est vu proposer 2,5% d'augmentation, accompagnés de primes dont le montant reste à finaliser. Ces augmentations générales seront accompagnées d'avancements individuels de 2,45%, selon lui. A cette annonce, les grévistes ont relâché la pression sur les centrales, principales pourvoyeuses d'électricité en France.
Un préavis de grève déposé à Flamanville
Les salariés de la centrale nucléaire de Gravelines, la plus puissante d'Europe de l'Ouest, ont été les premiers à suspendre la grève, estimant que la direction avait répondu aux revendications, a expliqué à l'AFP Franck Redondo, secrétaire FO du CSE de la centrale. D'autres ont suivi dans l'après-midi : Chooz (Ardennes), Saint-Laurent-des-Eaux (Loir-et-Cher), Bugey (Ain), Chinon (Indre-et-Loire), Dampierre (Loiret), Saint-Alban (Isère) et Penly (Seine-Maritime). Quatre des 12 centrales en grève ce vendredi doivent encore prononcer sur la suspension ou non du mouvement, a précisé Julien Lambert, secrétaire fédéral de la FNME-CGT.
Au niveau de la centrale mosellane de Cattenom, "le mouvement continue pour l'instant, les salariés veulent maintenir une certaine pression tant que l'accord n'est pas signé", selon une source syndicale. Un préavis de grève a en outre été annoncé à Flamanville (Manche) pour 21 heures vendredi soir, selon le service communication de la centrale. Les quatre syndicats représentatifs (CGT, FO, CFDT et CFE-CGC) ont théoriquement jusqu'à jeudi pour valider l'accord.
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