Pour la première fois en juin, le solaire a été la première source d'électricité en Europe

Une étude du groupe de réflexion Ember, consultée par France Inter, estime que 22,1% de l'électricité consommée en juin en Europe a été produite par le soleil contre 21,8% pour le nucléaire et 15,8% pour l'éolien.

Article rédigé par franceinfo
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Des panneaux d'une centrale photovoltaïque à Leforest, dans le Pas-de-Calais. (LUDOVIC MAILLARD / MAXPPP)
Des panneaux d'une centrale photovoltaïque à Leforest, dans le Pas-de-Calais. (LUDOVIC MAILLARD / MAXPPP)

Pour la première fois en juin, le solaire a été la première source d'électricité en Europe, selon une étude publiée jeudi 10 juillet par le groupe de réflexion Ember et consultée par France Inter. Selon les données analysées par ce think tank spécialisé dans le secteur de l'énergie, 22,1% de l'électricité consommée en juin en Europe a été produite par le soleil, juste devant le nucléaire (21,8%) et l'éolien (15,8%).

Le charbon ne représentait, lui, plus que 6,1% de l'électricité consommée en juin en Europe mais toutes les énergies fossiles cumulées représentaient encore un quart de cette consommation. La part de l'énergie solaire s'explique par un ensoleillement important dans quasiment tous les pays européens au mois de juin mais surtout par la multiplication des installations solaires ces dernières années, souligne l'étude. "L'Europe est en train de devenir une centrale solaire", commente l'un des auteurs dans un communiqué.

En juin, 13 pays, dont la France, ont atteint un niveau de production d'énergie solaire jamais vu. Le solaire représentait par exemple plus de 40% du mix électrique aux Pays-Bas. En France, c'était près de 10%.

Cette tendance va se poursuivre, estime sur France Inter Patrice Geoffron, directeur de l'équipe énergie-climat à l'université Paris-Dauphine. "Pour le photovoltaïque, il y a une dynamique qui est assez soutenue, en particulier parce qu'il y a une meilleure acceptabilité que pour l'éolien. On considère qu'on devrait, entre aujourd'hui et 2030, viser un doublement des capacités, pour avoisiner les 500 gigawatts, donc deux fois supérieures aux capacités actuelles", indique-t-il, estimant qu'il y aura "plus de difficultés probablement" pour le secteur éolien.

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