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Climat : "Un tel épisode de chaleur mi-octobre, c'est vraiment quelque chose d'exceptionnel", selon la filiale risques de Météo France

La moyenne des températures pour ce mois d'octobre est de 15,2 degrés. Alix Roumagnac, président de Predict Services, appelle donc à "ne pas parler du changement climatique au futur", puisque, selon lui, "on le vit aujourd'hui".

franceinfo

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Publié le 17/10/2022 11:55 Mis à jour le 17/10/2022 12:08

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Les Marseillais et touristes profitent de la douceur des températures sur la plage des Catalans à Marseille, dimanche 16 octobre 2022. (VALLAURI NICOLAS / MAXPPP)

"Un tel épisode de chaleur mi-octobre, c'est vraiment quelque chose d'exceptionnel", affirme lundi 17 octobre sur franceinfo Alix Roumagnac, président de Predict Services, la filiale risques de Météo France. La nuit de dimanche à lundi a été "parmi les plus douces jamais relevées en France pour une seconde moitié d'octobre", selon l'organisme public avec 15,2 degrés en moyenne.

"C'est vraiment un épisode extrême", ajoute Alix Roumagnac qui relève "des nuits tropicales, à plus de 20 degrés, dans l'Hérault, dans l'Aude". S'il "peut y avoir une sensation agréable, reconnait le spécialiste, il ne faut pas se tromper : 2022 est une année de rupture".

"On consomme trop de ressources"

Le président de Predic Services appelle à "ne pas parler du changement climatique au futur", puisque, selon lui, "on le vit aujourd'hui". "Malheureusement, les rapports du GIEC nous annonçaient que le dérèglement climatique c'était plus de canicules, de nuits tropicales, et on l'a vu cette année". Alix Roumagnac cite les particularités météorologiques de 2022, avec "un mois de mai très chaud, un épisode caniculaire début juin", et un autre en juillet.

Désormais, le spécialiste affirme que l'"on peut craindre que ces conséquences soient plus précoces que ce que l'on craignait". Par conséquent, selon lui, "il est très urgent à la fois de s'adapter et d'atténuer" l'impact de l'homme sur la température globale. "On consomme trop de ressources sur des tas de sujets, on émet encore trop de gaz à effet de serre", regrette encore le président de Predict Services, la filiale risques de Météo France.