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Climat : pour Emmanuel Macron, la France doit "doubler" son " taux d'effort" pour réduire ses émissions de CO2 d'ici à 2030

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le chef de l'Etat détaille les échéances à respecter par secteur d'activité.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 28/01/2023 17:31 Mis à jour le 28/01/2023 17:38

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Le président Emmanuel Macron sur le perron de l'Elysée, à Paris, le 24 janvier 2023. (ARTHUR N. ORCHARD / HANS LUCAS / AFP)

"Aujourd'hui, on n'y est pas. Et si on ne change pas les choses, on n'y arrivera pas." Emmanuel Macron a appelé à "doubler le taux d'effort par rapport à ce qu'on a fait ces cinq dernières années" pour réduire les émissions de carbone de la France si elle veut atteindre ses objectifs en 2030. "Si on veut atteindre notre cible 2030, on doit passer à 270 millions de tonnes de CO2 émises", rappelle le chef de l'Etat dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, samedi 28 janvier.

"Ces cinq dernières années, on a été deux fois plus vite qu'avant", plaide le président, critiqué tout au long de son premier mandat pour son action jugée insuffisante contre la crise climatique. Dans la vidéo, un graphique montre des émissions françaises en forte baisse. Mais elles ne comprennent pas les importations. Quand elles sont prises en compte, la France dépasse encore les 600 millions de tonnes de CO2 émises chaque année.

Un calendrier de planification écologique de février à juin

Dans les transports, "on n'a pas réussi à baisser", admet Emmanuel Macron, qui préconise "d'intensifier" la politique actuelle : électrifier le parc des véhicules particuliers avec prime à la conversion, bonus écologique, et production de voitures en France. La Première ministre Élisabeth Borne est chargée d'annoncer "en février" des mesures pour "améliorer les infrastructures de transport public".

Dans cette vidéo, le chef de l'Etat affine le calendrier de la planification écologique, en traçant un calendrier – de février à juin – des échéances à respecter par secteur d'activité (transports, agriculture...). "Je ne vous cache pas qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup, de travail", conclut-il.