Jane Goodall : une vie dédiée à la protection des primates et de la biodiversité

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Article rédigé par France 2 - A. Dematos - Édité par l'agence 6Medias
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Jane Goodall, pionnière de l’étude des chimpanzés et grande défenseure de la biodiversité, est décédée à 91 ans. À 23 ans, elle avait déjà bouleversé la science en observant ces primates de près et a consacré sa vie à leur protection et à la sensibilisation du monde.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder dans son intégralité.


Avant Jane Goodall, personne n’avait réussi à approcher ces primates de si près. À 23 ans, sans aucune formation scientifique, elle se porte volontaire pour une mission dans le nord de la Tanzanie. Après plusieurs mois d’observation et de patience, Jane est finalement acceptée parmi un groupe de chimpanzés. "Quand j’ai vu ce singe se servir d’un outil, c’était très excitant. Parce qu’avant, tous les scientifiques pensaient que seuls les humains utilisaient des outils. Tout a changé alors", raconte-t-elle dans une interview en janvier 2018. Cette découverte bouleverse le monde scientifique et marque le début d’une carrière exceptionnelle.

Un engagement pour la protection de la vie sauvage

En 1977, Jane Goodall crée son institut, permettant à des milliers de chimpanzés maltraités de retrouver la vie sauvage. Ses travaux ont transformé notre regard sur la place des primates dans la nature. Brian Aucane, responsable de la conservation au zoo de Denver (Colorado, États-Unis), souligne : "Tout le travail que nous accomplissons dans le monde et ici, au zoo, repose sur le principe de Jane : impliquer les gens et les inciter à contribuer à la sauvegarde de la vie sauvage."

À 91 ans, Jane continuait de parcourir le monde, sensibilisant des générations entières aux menaces qui pèsent sur la biodiversité.

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