"C'était comme un gros bébé affectueux" : le propriétaire de la panthère d'Armentières livre sa version des faits
La panthère noire avait été aperçue le 18 septembre par les riverains alors qu'elle se baladait tranquillement sur les toits de la ville. Des images qui avaient fait le tour du monde.
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"Je l'ai achetée parce qu'elle était mal en point. Elle avait des trous dans le pelage." Nordine Barka, le propriétaire de la panthère qui s'était promenée à Armentières (Nord), se confie dans La Voix du Nord, mardi 19 novembre, deux mois après la balade de son félin. "Je savais évidemment qu'il est interdit de détenir une panthère et j'allais en rendre compte un jour. Mais pour moi, c'était loin…", se défend-il. Il affirme qu'il l'a achetée "quand elle n'avait que trois ou quatre mois", sans donner plus de détails sur le vendeur. Il l'avait baptisée Louise. "Je ne la voyais plus comme une panthère. C'était comme un gros bébé affectueux, qui ne demandait que des câlins...", estime-t-il.
Après plus de sept mois chez son propriétaire, la panthère noire avait été aperçue par les riverains alors qu'elle se baladait tranquillement sur les toits de la ville, pendant près d'une heure. "Louise a poussé le loquet de la fenêtre", commente aujourd'hui Nordine Barka, qui précise qu'il était parti en Belgique le 18 septembre. Elle avait poursuivi sa promenade, immortalisée en photos par les voisins, jusqu'à ce qu'un vétérinaire sapeur-pompier tire une fléchette hypodermique contenant un produit anesthésiant. L'animal avait alors pu être pris en charge par la Ligue protectrice des animaux et avait ensuite rejoint le zoo de Maubeuge.
"Je sais qu'elle peut être revendue"
L'histoire rocambolesque de cette panthère noire ne s'arrête pas là. Car une semaine après son arrivée au zoo de Maubeuge, elle a été dérobée pendant la nuit. "Son enclos aux normes de sécurité a été forcé", selon La Voix du Nord. L'animal pesant une trentaine de kilos, affaibli, aurait pu être endormi avant d'être extrait de la cage, puis emmené par le ou les voleurs, d'après le quotidien.
"Je n'y croyais pas. J'ai vraiment pensé que c'était faux", réagit Nordine Barka, mardi. "Maintenant, je ne sais pas ce que veulent en faire ceux qui l'ont aujourd'hui, mais je sais qu'elle peut être revendue. Évidemment, pour moi, c'est mort...", ajoute-t-il. De son côté, il a été entendu au commissariat d'Armentières pour s'expliquer sur la panthère et d'autres éléments troublants, comme un singe trouvé en liberté dans la rue où habite sa mère, en 2016.
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