: Vidéo Maltraitance animale : les sanctions relativement peu appliquées
Si en France, la maltraitance animale peut être condamnée par la loi jusqu’à trois ans de prison, dans les faits, les auteurs des violences sont encore très peu condamnés. C’est ce que déplore Anne-Claire Chauvancy, présidente de l’association Action Protection Animale (APA).
“La maltraitance est partout” affirme Anne-Claire Chauvancy, présidente de l'association Action Protection Animale (APA), qui vient de lancer une campagne de sensibilisation. Voisins, famille... les auteurs de violences contre les animaux “volontaires ou pas” peuvent être “n’importe qui”. C'est pourquoi, la présidente d’APA invite toutes celles et ceux qui remarquent un comportement anormal à le “signaler”. Elle ajoute : “Si personne ne parle, les animaux ne peuvent pas parler eux-mêmes et c'est essentiel que l'information soit portée à la connaissance des autorités pour qu'il puisse y avoir une éventuelle prise en charge de l'animal en danger”.
“On ne peut jamais réellement savoir ce qui se passe dans le huis clos des habitations”
L’année dernière, le gouvernement a recensé “une dizaine de milliers de dossiers de maltraitance enregistrés sur procédure par les gendarmeries et les commissariats” en France, explique Anne-Claire Chauvancy. “Ces chiffres sont complètement en-deçà de la réalité parce qu'en réalité, il y a énormément de dossiers qui ne font pas l'objet de procédure et qui, du coup, n'entrent pas en considération dans ces statistiques-là” précise la présidente d’APA.
L’année dernière, des avancées sont à noter, "sur le papier" seulement, indique Anne-Claire Chauvancy. Le gouvernement a voté une aggravation des sanctions encourues en cas de mauvais traitements. Il a aussi mis en place “des référents animaux dans les commissariats et les gendarmeries”. Mais dans la réalité, les sanctions sont relativement peu appliquées. “Il manque peut-être une sensibilisation des magistrats à ce fléau-là” commente Anne-Claire Chauvancy. Elle regrette également que les référents animaux ne soient “pas suffisamment formés, ne connaissent pas les procédures et ne savent pas forcément comment les appliquer”. Pour conclure, la présidente d’APA rappelle l’importance de signaler auprès d’un commissariat ou d’une gendarmerie lorsque l’on suppose un cas de maltraitance animale.
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