Abattoir bloqué en Dordogne : les gardes à vue des 27 activistes interpellés désormais levées, tous sont convoqués devant la justice
L'organisation antispéciste européenne 269 Libération Animale a mené lundi plusieurs actions contre des abattoirs partout en Europe et notamment celui de la Sobeval à Boulazac-Isle-Manoire en Dordogne.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2024/05/05/maxstockworld449968-66374144cf0f6513537796.jpg)
Les gardes à vue des 27 personnes (25 Italiennes et deux Espagnoles) accusées de s'être introduites lundi 7 juillet dans l'abattoir de la Sobeval à Boulazac-Isle-Manoire en Dordogne ont été levées, rapporte mardi le parquet de Périgueux.
Vingt-six d'entre elles sont convoquées entre septembre et octobre pour "notification d'une ordonnance pénale". Elles prendront connaissance de la sanction prononcée à leur encontre. La dernière personne - qui a refusé le prélèvement biologique - est convoquée devant le tribunal correctionnel le 3 novembre.
Dans la nuit de dimanche à lundi l'organisation antispéciste européenne 269 Libération Animale a mené plusieurs actions contre des abattoirs du groupe néerlandais VanDrie, "leader mondial de l'exploitation des veaux". L'association annonçait qu'une "centaine d'activistes" avaient été mobilisés pour des "blocages simultanés des abattoirs" du groupe.
Six ont été visés : quatre aux Pays-Bas et deux en France. Dans l'Hexagone, il s'agissait de l'abattoir Sobeval à Boulazac en Dordogne - où les activistes se sont enchaînés aux machines - et de l'abattoir Tendriade, à Châteaubourg en Ille-et-Vilaine. L'objectif de 269 Libération Animal était d'empêcher l'abattage d'animaux effectué le matin.
Tous les gardés à vue "ont fait le choix de garder le silence", précise le parquet qui ajoute que toutes les personnes ne "présentaient pas d'antécédents judiciaires, à l'exception de l'une d'elles pour une infraction commise en Italie". Par ailleurs, quatre véhicules ont été découverts près du site, ils ont été saisis "dans la perspective de leur confiscation".
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter