Présidentielle 2027 : Raphaël Glucksmann annonce qu'il "ne participera pas" à une primaire de la gauche

"Je ne participerai pas à un truc d'appareils qui produit une synthèse molle, car ça ne fonctionnera pas", explique le leader du parti Place publique, rejetant de fait les appels de François Ruffin et de Marine Tondelier.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le leader du parti Place publique, Raphaël Glucksmann, au tribunal de Paris, le 25 mars 2025. (JULIEN DE ROSA / AFP)
Le leader du parti Place publique, Raphaël Glucksmann, au tribunal de Paris, le 25 mars 2025. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Un refus de principe. Le social-démocrate Raphaël Glucksmann, leader du parti Place publique, affirme, vendredi 23 mai, dans un entretien au Monde qu'il "ne participera pas à une primaire" pourtant souhaitée par de nombreuses voix à gauche, mais qu'il juge "mortifère".

"Je ne participerai pas à un truc d'appareils qui produit une synthèse molle, car ça ne fonctionnera pas", explique Raphaël Glucksmann, qui rejette donc les appels de François Ruffin et de Marine Tondelier à une large primaire englobant notamment La France insoumise (LFI).

 "Il ne s'agit pas d'ego"

Or le social-démocrate prévient qu'il "n'y aura pas de candidature commune avec Jean-Luc Mélenchon", avec qui il assume sa "contradiction frontale" sur des thèmes comme l'Europe, la défense ou encore le nucléaire. "Il ne s'agit pas d'ego, il s'agit d'idées" et "mettre ses principes dans sa poche, c'est la certitude de la faillite morale et de la défaite politique", ajoute-t-il.

Raison pour laquelle il ne répondra pas non plus à l'invitation de Lucie Castets, qui convie tous les partis de gauche à une réunion le 2 juillet, y compris LFI. "Feindre de pouvoir aller ensemble à la présidentielle fait peser un soupçon d'insincérité sur notre espace politique. C'est mortifère", balaye-t-il.

Le coprésident de Place publique entend au contraire "d'abord discuter avec le Parti socialiste d'une offre commune, dans le mouvement des européennes" de 2024 où la liste commune qu'il conduisait a terminé en troisième position avec près de 14% des voix, talonnant le camp présidentiel.

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