"Je serai candidate" : Ségolène Royal affirme qu'elle participera à une éventuelle primaire à gauche pour la présidentielle 2027

"Je ne veux pas qu’on puisse dire que j’ai fait partie des personnalités avec de l’expérience qui n’ont rien fait", se justifie la socialiste défaite au second tour en 2007 face à Nicolas Sarkozy.

Article rédigé par franceinfo
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Ségolène Royal, ex-ministre de l'Education, est entendue par la commission des affaires culturelles à l'Assemblée nationale, le 20 mai 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)
Ségolène Royal, ex-ministre de l'Education, est entendue par la commission des affaires culturelles à l'Assemblée nationale, le 20 mai 2025. (XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / AFP)

"Je ne vais pas me dérober." Ségolène Royal, candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy, assure dans un entretien au Figaro publié lundi 21 juillet qu'elle sera "candidate" si une primaire est organisée à gauche pour désigner un candidat commun pour l'élection présidentielle de 2027

"Si la primaire prévue par les statuts est bien organisée et respectueuse, je serai candidate", affirme l'ex-ministre de l'Ecologie, malgré son échec à une précédente primaire de la gauche en 2012 face à François Hollande. "Je ne suis pas une acharnée de la candidature", soutient l'ex-présidente de la région Poitou-Charentes, qui s'empresse d'ajouter : "Je ne veux pas qu'on puisse dire que j'ai fait partie des personnalités avec de l'expérience qui n'ont rien fait".

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, considérait début juin que la primaire était "une des possibilités" pour désigner le "candidat commun de la gauche et des écologistes" pour l'élection présidentielle de 2027. L'option est plébiscitée par François Ruffin et par Marine Tondelier, mais rejetée par Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon.

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