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Élections législatives : "Il n'y a pas de victoire possible pour la gauche dans ce pays sans rassemblement ", assure Stéphane Troussel

Le président de la Seine-Saint-Denis appelle les soutiens de Jean-Luc Mélenchon à considérer le fait que de "multiples électeurs de gauche ne se reconnaissent pas forcément" dans la totalité de son programme.

franceinfo

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Publié le 25/04/2022 12:05

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Stéphane Troussel, à Saint-Denis, le 27 février 2018. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Il n'y a pas de victoire possible pour la gauche dans ce pays sans rassemblement de toute la gauche dans sa diversité et sa pluralité", lance lundi 25 avril sur franceinfo Stéphane Troussel, président socialiste du département de la Seine-Saint-Denis, à deux mois des élections législatives.

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Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron, Stéphane Troussel estime qu'une seule question est désormais posée "à toutes les formations politiques de gauche", celle de "savoir si l'on veut perdre cinq années de plus ou se rassembler en dépit de nos différences et de nos désaccords pour proposer un projet d'égalité face à celui d'Emmanuel Macron, des droites et de l'extrême droite".

#legislatives2022 "Il n'y a pas de victoire possible pour la gauche dans ce pays sans rassemblement", assure Stéphane Troussel, président socialiste du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis. pic.twitter.com/Y9Fo1zFY1T
— franceinfo (@franceinfo) April 25, 2022

Pour Stéphane Troussel, cette idée de rassemblement a déjà été perçue lors du vote du premier tour de l'élection présidentielle. "Nos concitoyens ont dit 'puisque les appareils politiques ne sont pas capables de faire le rassemblement, nous allons le faire dans notre vote utile'".

"Dans le score de Jean-Luc Mélenchon et ses amis de 21,95% au premier tour, il y a de multiples électeurs de gauche qui ne se reconnaissent pas forcément dans la totalité de son programme."

Stéphane Troussel
à franceinfo

Le président socialiste de la Seine-Saint-Denis dit aussi avoir "quelques doutes, pour ne pas dire d'inquiétude" lundi matin, après une interview de Gabriel Attal sur BFMTV. Le porte-parole du gouvernement promet pour le prochain quinquennat "une méthode nouvelle", tout en affirmant qu'il "faut accélérer". "Qu'est-ce que ça signifie ? Qu'il faut accélérer et passer en force sur le RSA ou la retraite à 65 ans ?", se demande Stéphane Troussel. Il faut y voir selon l'élu socialiste la "nécessité pour les catégories populaires de se mobiliser et de construire dès maintenant les rassemblements les plus larges pour s'opposer à ces projets qui feront particulièrement mal aux catégories populaires".