: Vidéo Législatives : "Quand l'extrême-droite a un adversaire, je vote pour l'adversaire", affirme Clément Beaune
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Pas d'ambiguïté pour le ministre délégué chargé de l'Europe qui appelle à voter contre l'extrême-droite au second tour des législatives.
"Quand l'extrême-droite a un adversaire, je vote pour l'adversaire de l'extrême-droite", a affirmé le ministre délégué chargé de l'Europe, Clément Beaune, jeudi 16 juin sur franceinfo. S'il est lui-même candidat macroniste aux législatives, sa position diffère de celle de la majorité présidentielle, résumée par la Première ministre, Élisabeth Borne. "Notre position, c'est : aucune voix pour le Front national. Ensuite, quand on a des candidats Nupes [Nouvelle union populaire, écologique et sociale], très clairement, si on a affaire à un candidat qui ne respecte pas les valeurs républicaines, qui insulte nos policiers, qui demande de ne plus soutenir l'Ukraine, qui veut sortir de l'Europe, nous n'appelons pas à voter pour lui", avait déclaré la cheffe du gouvernement, lors d'un déplacement de campagne, lundi.
"Je sais ce que ça veut dire, l'extrême-droite, je ne mets jamais de signe égal entre l'extrême droite et aucun autre parti."
Clément Beaune, ministre délégué chargé de l'Europeà franceinfo
"Je ne céderai jamais là-dessus", a affirmé celui qui s'est "engagé dans la vie civique le 21 avril 2002", quand pour la première fois, un candidat d'extrême-droite, Jean-Marie Le Pen, s'est qualifié pour le second tour de la présidentielle.
Au passage, il a égratigné le chef de file de la Nupes. "Il y a beaucoup plus de duels [au second tour des législatives] entre nous, la majorité présidentielle, et le Rassemblement national, et je n'ai jamais entendu Jean-Luc Mélenchon être clair dans cette campagne".
En ce qui le concerne, Clément Beaune fait face à une candidate de la Nupes, au second tour des législatives, dans la 7e circonscription de Paris : Caroline Mécary, qui a récolté 41,40% des voix au premier tour, quand lui a rassemblé 35,81% des suffrages. Le candidat Ensemble! (majorité présidentielle) sait qu'en cas de défaite, il devra se conformer à la règle et quitter le gouvernement. Il ne s'y est pas préparé mais "il connaît parfaitement les risques". Arrêtera-t-il la politique, en cas d'échec ? "Je n'en sais rien", a-t-il répondu, mais "vous me reverrez défendre mon engagement pour l'Europe sous différentes formes très longtemps".
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