: Vidéo Législatives : "Il y a une "macronmania" et les médias y sont pour quelque chose", accuse Éric Coquerel
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Invité de franceinfo lundi, Éric Coquerel, candidat de La France insoumise en Seine-Saint-Denis, a pointé la responsabilité des médias dans le triomphe de La République en marche au premier tour des élections législatives.
"Il y une espèce de Macronmania", a lancé Éric Coquerel, lundi 12 juin, sur franceinfo, après le triomphe de La République en marche au premier tour des élections législatives dimanche. Le coordinateur et porte-parole du Parti de gauche, candidat de La France insoumise en Seine-Saint-Denis n'a pas hésité à accuser "les médias" qui "y sont pour quelque chose".
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Avec Macron, "on a du Hollande en pire"
Éric Coquerel a également dénoncé une "présidentialisation accrue", qui, selon lui, "n’est pas une bonne nouvelle pour la démocratie". "J’ai espoir qu’il y ait un débat projet contre-projet, par exemple sur la loi Travail et sur l’état d’urgence", a-t-il ajouté. D'après lui, avec Emmanuel Macron, "on a du Hollande en pire".
Par ailleurs, le candidat de La France insoumise, se revendique comme étant la seule force de gauche en France efficace. "On voit bien que le Parti socialiste ne sait pas très bien s’il veut faire réussir Emmanuel Macron ou s’il veut être dans l’opposition pour certains", a-t-il estimé. "Je crois que c’est la fin du PS", a-t-il poursuivi.
"Si on arrive à faire baisser l’abstention, nous auront des dizaines d’élus"
Selon lui, la France insoumise incarne "la force nouvelle qui naît" et "se retrouve être la force d’opposition républicaine la plus importante face à Emmanuel Macron". Confiant, Éric Coquerel a affirmé que son mouvement était présent "dans 74 circonscriptions" au second tour des législatives. "Si on arrive à faire baisser l’abstention, on peut renverser la vapeur et avoir des dizaines d’élus. J’ai bon espoir", a-t-il estimé.
Pourtant, La France insoumise et le Parti communiste n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour les législatives, à l'inverse de la présidentielle. "J’espère que les communistes désireront faire gagner ce qui est un espoir pour le pays", a lancé Éric Coquerel.
"Le FN est notre adversaire principal"
Jean-Luc Mélenchon a appelé dimanche soir les électeurs à ne pas voter Front national. Lors de la présidentielle, il avait refusé de donner une consigne de vote claire contre le FN, suscitant de nombreuses réactions d'incompréhension et des critiques. Cette fois, la leçon aurait-elle été retenue ? "Il y a un choix très clair, le FN est notre adversaire principal", a affirmé Éric Coquerel. En effet, "le Front national divise les Français entre eux, il divise les pauvres entre eux" et "nous combattons le Front national et ses idées racistes, xénophobes", a-t-il poursuivi.
"Je pense que, sur le long terme, nous avons oeuvré contre le Front national. Si le parti de Marine Le Pen se retrouve avec un score aussi décevant, c’est notamment grâce à La France insoumise, notamment à Marseille", où Jean-Luc Mélenchon dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône arrive en tête avec 34,31% des voix.
"Remobiliser l'électorat populaire"
De son côté, Éric Coquerel s'est qualifié au second tour avec 19% des voix derrière son concurrent LREM, Sébastien Ménard, qui récolte près de 32% des suffrages."Je pense que je vais rattraper ce retard", a-t-il déclaré. Cet écart s'explique, selon lui, en grande partie par l'abstention, "son taux s'est élevé à 63% dans cette circonscription comme beaucoup en Seine-Saint-Denis", a-t-il rappelé, et parmi ces abstentionnistes, l'électorat "des quartiers populaires, des jeunes, qui avaient voté Jean-Luc Mélenchon" à la présidentielle. "En une semaine, il va falloir convaincre que la victoire qu’ils ont eue avec Jean-Luc Mélenchon, ils peuvent l’avoir avec moi", a-t-il lancé.
"Ce qui va être important dans ce département, ce sont les électeurs, qui n’ont pas envie qu’Emmanuel Macron ait les pleins pouvoirs", a-t-il affirmé, concédant qu'"il va falloir remobiliser l’électorat populaire". Pour Éric Coquerel, "la différence entre Sébastien Ménard", son concurrent et lui, est "dans cet électoral" populaire, "ces électeurs qui se sont repolitisés avec Jean-Luc Mélenchon" lors de la présidentielle.
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