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Vidéo "Conseil national de la refondation" : "Emmanuel Macron est à deux doigts d’inventer l’Assemblée nationale", pour l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy

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Article rédigé par franceinfo
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Le député européen a vivement critiqué l'annonce par Emmanuel Macron de la création de comité, jugeant qu'il s'agit d'"un gadget de plus".

Le "Conseil national de la refondation" "n'est qu'un gadget de plus", estime samedi 4 juin sur franceinfo François-Xavier Bellamy, député européen Les Républicains alors que dans une interview accordée à plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, le président de la République Emmanuel Macron annonce la création de ce Conseil national de la refondation composé d'élus, d'associations et de citoyens tirés au sort.

>> "Conseil national de la refondation" : la référence au Conseil national de la Résistance est une "provocation", réagit Catherine Perret de la CGT

"Le deuxième mandat d'Emmanuel Macron est à peine entamé qu'on n'en peut déjà plus de ce nouvel artifice de communication", critique François-Xavier Bellamy qui appelle le président de la République à commencer "par respecter ce qui existe déjà au sein de nos institutions, de notre Constitution". Le chef de l'Etat "nous dit : 'Je vais arrêter de tout décider tout seul, maintenant on va rentrer dans un grand débat permanent', mais Emmanuel Macron est à deux doigts d'inventer l'Assemblée nationale !", ironise le député européen.

Une "récupération politique assez médiocre"

Au sujet de cette instance clairement inspirée du Conseil national de la Résistance, François-Xavier Bellamy parle d'une "récupération politique assez médiocre" et ajoute : "Il y a quelque chose d'un peu indécent à tenter de transposer une telle époque dans la nôtre". Selon l'élu LR, si notre époque est "devant des défis immenses" et "une crise très profonde", cela "n'a rien à voir avec ce que les résistants de la Seconde Guerre mondiale ont eu à affronter".

"Emmanuel Macron a neutralisé l'Assemblée nationale", dénonce encore le député européen qui développe : "Pendant qu'il est en train de nous amuser avec ce Conseil dont tout le monde va parler, qu'on va commenter à l'infini, il demande aux futurs députés de sa majorité de signer une charte par laquelle ils s'engagent à soutenir tout ce qu'il décidera". François-Xavier Bellamy se réfère aux quinquennats de Nicolas Sarkozy et François Hollande qui devaient "compter avec des parlementaires qui avaient une épaisseur, une indépendance politique".

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