Cet article date de plus d'un an.

Législatives 2024 : "Ce n'est pas un vote d'adhésion", reconnaît la députée Renaissance, Agnès Pannier-Runacher

La députée reconnaît que le vote de ceux qui voulaient faire barrage au RN l'"oblige" et demande désormais à avoir "une liberté de vote" par rapport à son groupe.

franceinfo - avec France Bleu Nord

Radio France

Publié le 08/07/2024 09:42

Temps de lecture : 1min

Agnès Pannier-Runacher, députée Renaissance de la 2e circonscription du Pas-de-Calais, le 5 avril 2024. (DENIS CHARLET / AFP)

"Ce n'est pas un vote d'adhésion", reconnaît lundi 8 juillet sur France Bleu Nord Agnès Pannier-Runacher, élue dimanche comme députée Renaissance de la 2e circonscription du Pas-de-Calais.

À lire aussi

Carte

Résultats des élections législatives 2024 : découvrez les scores du second tour et quel député l'emporte dans votre circonscription

"J'ai eu un important soutien au second tour, certains par conviction, d'autres clairement pour faire barrage au candidat du Rassemblement national parce qu'ils estimaient que ce candidat portait un programme de fracturation et de remise en question de notre pacte républicain", décrit Agnès Pannier-Runacher qui estime que "très clairement, leur vote m'oblige. Ce n'est pas un vote d'adhésion, c'est un vote pour faire barrage à quelque chose que nous partageons. C'est la protection de notre pacte républicain". Cela l'incite "à aller chercher des compromis, des coalitions".

"Je souhaite être une députée libre."

Agnès Pannier-Runacher, députée Renaissance
à France Bleu Nord

"Nous sommes dans un groupe qui a porté un certain nombre de réformes, mais je n'adhère pas forcément ou en tout cas je souhaite avoir une liberté de vote par rapport à cela", annonce-t-elle.

Pour elle qui a été "ministre pendant cinq ans", qui a "passé quatre lois, dont la plupart sous une majorité relative et en étant capable de bâtir des coalitions", il faudra discuter avec toutes les tendances politiques. "Je sais que les hommes et les femmes de bonne volonté sont présents à l'Assemblée nationale. Ils sont présents et c'est avec eux qu'il faut travailler", estime-t-elle. "J'accompagnerai le gouvernement qui sera amené à travailler et je prendrai ma part et mes responsabilités pour faire en sorte qu'on trouve de bons compromis" conclut-elle.