Annulation de la fermeture des voies sur berges à Paris : "notre détermination à maintenir la piétonnisation est totale", assure Bruno Julliard
Bruno Julliard le premier adjoint à la maire de Paris a admis, mercredi sur franceinfo, que la décision du tribunal administratif de Paris était "une mauvaise surprise" pour la municipalité.
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Anne Hidalgo va faire appel de la décision du tribunal administratif de Paris d'annuler la fermeture à la circulation des voies sur berges rive droite, a annoncé mercredi 21 février la maire de Paris. Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris, a réagi mercredi sur franceinfo à cette décision du tribunal administratif.
franceinfo : Cette décision du tribunal administratif de Paris est-elle un camouflet ?
Bruno Julliard : Je ne dirais pas que c'est un camouflet, en tout cas c'est une surprise, et une mauvaise surprise de la part du tribunal administratif. Il motive cette décision par le fait que l'étude d'impact, que nous avions fournie à l'origine de cette mesure, aurait été insuffisante. C'est d'autant plus surprenant que l'ouverture aux piétons date d'il y a un an et demi, et nous avons le recul. Et il se trouve que les faits démontrent depuis un an et demi que cette étude d'impact était pertinente, puisque la totalité des chiffres que nous donnions ont été confirmés par la réalité. Plus que l'étude d'impact, c'est la réalité des faits qui compte, et donc cette décision apparaît très obsolète.
Vous allez donc faire appel ?
Nous prenons deux décisions : nous allons faire appel, nous aurons la réponse dans quelques semaines et nous allons prendre un nouvel arrêté de piétonnisation des berges de Seine, après échanges avec la préfecture de police. Dans les prochains jours il y aura un nouvel arrêté de piétonnisation. Notre détermination à maintenir la piétonnisation des berges de Seine rive droite est totale et donc nous souhaitons poursuivre dans cette démarche.
La préfecture de police de Paris estime que l'aménagement prévu des voies sur berges "ne peut se poursuivre". Quelle est votre réaction ?
Il y a eu un an et demi de concertations avec les services de l'État, notamment avec la préfecture de police, avant septembre 2016. L'État a soutenu la fermeture des rives de Seine aux voitures et à la circulation. Nous ne verrions pas les raisons qui, aujourd'hui, opéreraient à ce revirement de position de l'État.
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