Un syndicat de la SNCF appelle les contrôleurs de TGV à faire grève le week-end des 9, 10 et 11 mai

Le troisième syndicat du groupe (deuxième chez les contrôleurs) réclame des plannings mieux anticipés, ainsi qu'une augmentation de 100 euros par mois de la prime de travail.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des passagers attendent pour monter à bord d'un train à la gare de Lyon, à Paris, le 17 février 2024. (ERIC BRONCARD / HANS LUCAS / AFP)
Des passagers attendent pour monter à bord d'un train à la gare de Lyon, à Paris, le 17 février 2024. (ERIC BRONCARD / HANS LUCAS / AFP)

Le syndicat SUD-Rail a appelé, vendredi 4 avril, les contrôleurs de TGV à se mettre en grève les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai, en plein week-end de pont du 8-Mai, pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail. L'organisation critique notamment les changements de planning constants à la dernière minute. Les contrôleurs avaient déjà mené deux grèves massivement suivies dans le passé, à Noël 2022 et pendant les vacances d'hiver 2024, provoquant de nombreuses annulations de trains en plein week-end de départ.

L'influent Collectif national ASCT (CNA) a rejoint, samedi, l'appel à la grève des contrôleurs de TGV. Ce groupe informel de contrôleurs "va appuyer les dates de mobilisation prévues par SUD-Rail les 9, 10 et 11 mai 2025".

La direction "confiante" sur l'état du trafic

Le dialogue social s'est tendu ces dernières semaines à la SNCF, sous l'impulsion de SUD-Rail. Ce syndicat, troisième du groupe, mais deuxième chez les contrôleurs, est le seul à ce jour à appeler à la grève. SUD-Rail réclame, outre des plannings mieux anticipés, une augmentation de 100 euros par mois de la prime de travail des contrôleurs. Le syndicat a aussi appelé jeudi les conducteurs à se mettre en grève de leur côté le 7 mai.

"On a fait des avancées très concrètes (...) et ce dialogue social, je suis très confiant, va permettre à tous les Français de voyager en sérénité dans les prochaines semaines", a déclaré samedi le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, sur France Inter. "On change un peu de contexte, on est maintenant en concurrence (...) et on ne peut vraiment pas se permettre une grève, a-t-il ajouté. Mes clients d'aujourd'hui iraient tout simplement chez mes concurrents. Et puis on a un petit risque : c'est qu'ils ne reviennent pas.'

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