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Grève SNCF : après Noël, il y aura "forcément" des perturbations à Nouvel An, estime le syndicat Unsa

Le trafic SNCF sera fortement impacté ce week-end de Noël. Selon le secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, qui n'appelle pas à la grève, le mouvement risque également de durer pour la Saint-Sylvestre.

franceinfo

Radio France

Publié le 22/12/2022 08:33 Mis à jour le 22/12/2022 11:42

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Illustration des panneaux d'affichage annonçant en gare la grève des contrôleurs SNCF du 23 au 26 décembre 2022 (ESTELLE RUIZ / HANS LUCAS)

Après le week-end de Noël, y aura-t-il d'autres perturbations à la SNCF le week-end du Nouvel An ? "Forcément", répond Didier Mathis, secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, ce jeudi 22 décembre sur franceinfo. C'est d'autant plus probable qu' "il n'y aura plus de négociations d'ici l'année prochaine", explique-t-il, et que des préavis de grève couvrent le week-end du Nouvel an.

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L'Unsa-Ferroviaire n'appelle pas à la grève. "Ce n'est pas que l'on ne soutient pas les contrôleurs", déclare-t-il, mais lors d'une "table ronde" avec la direction de la SNCF, le 8 décembre, "les négociations au niveau des contrôleurs ont donné des propositions qui correspondaient à certaines revendications du CNA [Collectif national des agents du service commercial train, hors syndicats et monté sur Facebook]".

À l'issue de cette réunion, la compagnie ferroviaire a en effet proposé d'augmenter la "prime de travail" des chefs de bord de 600 euros par an, dont une partie serait intégrée à leur salaire en 2024, ainsi qu'une indemnité supplémentaire de 600 euros brut par an.

L'entreprise avait bien spécifié qu'elle n'irait pas au-delà

Didier Mathis, Secrétaire Général de l’UNSA-Ferroviaire
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D'après le syndicaliste, "un calendrier dans les négociations a été conclu pour se revoir l'année prochaine et essayer de revoir, peut-être, certaines revendications qui n'ont pas été atteintes à 100%". Pour lui, "la période de Noël et du Nouvel an n'est pas la meilleure pour négocier". Il se garde de donner son avis sur l'opportunité de faire grève à ce moment précis de l'année. "On ne donne pas de leçon à personne, on dit juste que le choix appartient maintenant aux contrôleurs", affirme-t-il. C'est "à eux de prendre leurs responsabilités".