SNCF: les salariés obtiennent une augmentation après leur grève
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF – CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT –avaient appelé à cesser le travail mercredi, afin de réclamer des hausses de salaires face à une inflation galopante.
Une réponse face à la mobilisation sociale des cheminots. Mercredi 6 juillet, la direction de la SNCF a accordé une augmentation à ses salariés, dont une partie ont fait grève, perturbant les départs en vacances.
La SNCF va notamment mettre en place une augmentation générale des salaires de 1,4%, ainsi qu'une augmentation de 4% des indemnités liées à la production (heures de nuit, dimanche, fêtes, astreintes). Au total, cette hausse sera de 3,7% pour les petits salaires et de 2,2% pour les cadres.
La SNCF s'est également "engagée" à ouvrir les négociations annuelles sur les salaires dès le mois de décembre. "C'est un effort sur les salariés en première ligne, avec les indemnités liées à la production", et avec "un calendrier qui ouvre des perspectives sur la suite", a défendu François Nogué, le directeur des ressources humaines de l'exploitant, à l'issue d'une longue table ronde avec les syndicats.
Des mesures "insuffisantes", selon la CGT
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF – CGT, Unsa, SUD-Rail et CFDT – avaient appelé à faire grève mercredi, afin de réclamer des hausses de salaires face à une inflation galopante. La direction a constaté un mouvement de grève "plus important" que ceux des derniers mois, avec 20% de grévistes au niveau national, mais 35% à 40% parmi les conducteurs.
Aux yeux de la CGT, premier syndicat du groupe, les mesures annoncées par la SNCF "restent très insuffisantes, mais c'est bien la mobilisation des cheminots qui permet ce dégel salarial et d'arracher ces premières mesures". Le syndicat, sans appeler à la grève, a proposé dans un communiqué "la poursuite du processus unitaire engagé pour exiger de la Direction qu'elle passe à la caisse au-delà de la compensation de la seule inflation".
L'Unsa, deuxième syndicat de l'entreprise, a salué des "mesures encourageantes", qui devront être revues en fin d'année, a déclaré à l'AFP son secrétaire général Didier Mathis. "Si l'entreprise avait proposé ces mesures vendredi dernier, on aurait pu lever le préavis", a-t-il regretté.
À regarder
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter