Permis de conduire : "Nous allons mobiliser des inspecteurs à la retraite sur la base du volontariat", dit François-Noël Buffet

"Il s'agissait d'écouter la mobilisation" des auto-écoles, a expliqué le ministre, mais aussi "de répondre à ceux qui essayent de passer le permis de conduire et qui doivent faire face à des délais extrêmement longs selon le ministre.

Article rédigé par franceinfo
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François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, le 2 juillet 2025. (LP/OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)
François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, le 2 juillet 2025. (LP/OLIVIER LEJEUNE / MAXPPP)

En plus du recrutement de nouveaux inspecteurs, le gouvernement va "mobiliser des inspecteurs à la retraite" sur la base du volontariat afin de raccourcir des délais devenus parfois interminables avant l'examen pratique du permis de conduire, a indiqué jeudi 31 juillet sur franceinfo François-Noël Buffet, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur.

"Nous allons mobiliser les anciens et les retraités, sur la base du volontariat", a dit le ministre sur franceinfo, après son annonce jeudi matin d'ouvrir d'ici la fin de l'année 80 000 places à l'examen. Par ailleurs, 108 inspecteurs, dont le recrutement avait déjà été annoncé en 2022 par Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, doivent arriver dans les départements dans les prochains mois. Le gouvernement a aussi annoncé l'ajout de 10 postes via le projet de loi de finances 2026.

Des nouvelles places "dès le mois de septembre

"Il s'agissait d'écouter la mobilisation" des auto-écoles, a expliqué le ministre, mais aussi "de répondre à ceux qui essayent de passer le permis de conduire et qui doivent faire face à des délais extrêmement longs, notamment quand ils l'ont raté, pour le repasser". Selon François-Noël Buffet, ces nouvelles places d'examen "vont être applicables dès le mois de septembre et dans une totale application dès la fin de l'année".

Le ministre a aussi évoqué une mission parlementaire, lancée "dès le mois de septembre", afin de "reposer sur la table la problématique du concours du permis de conduire", alors que le taux d'échec est de 42% au premier passage. "On veut mettre sur la table toutes les problématiques pour qu'on puisse réformer ce concours du permis", a-t-il terminé, assurant que l'examen ne coûtera pas plus cher après une éventuelle réforme.

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