Grève des taxis : "Un système plus juste, plus efficace", défend le directeur général de la Caisse nationale de l'assurance maladie
Les chauffeurs de taxis sont mobilisés lundi contre les nouvelles règles de tarification du transport sanitaire voulu par l'Assurance maladie.
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Il s'agit d'un "système plus juste, plus efficace", défend Thomas Fatôme, directeur général de la Cnam, la Caisse nationale de l’assurance maladie, lundi 19 mai sur franceinfo, au sujet du projet de nouvelles règles de tarification du transport sanitaire. À Paris, Strasbourg, Nantes, Pau ou encore Marseille, les chauffeurs de taxi sont mobilisés depuis le début de la matinée lundi contre ce projet.
L'Assurance maladie veut mieux contrôler les dépenses de transport sanitaire : en 2024, le transport de patient a coûté 6,74 milliards d'euros dont 3 milliards pour les taxis conventionnés, soit une hausse de 45% en cinq ans. Cette augmentation s'explique par des "raisons structurelles" selon Thomas Fatôme, à la tête de la Cnam: "Il y a plus de patients à transporter, plus de chirurgies ambulatoires, plus d'hospitalisations de jour mais de l'autre côté, il y a des systèmes de tarification qui ne sont pas adaptés. On finance trop de transport à vide, on ne fait pas assez de transports partagés."
Pour plus de transports partagés, à l'image de l'Allemagne et de l'Espagne
Le directeur général de la Cnam milite donc pour davantage de transports partagés, c'est-à-dire des voyages avec plusieurs patients à bord du même véhicule. "On propose qu'il y ait une incitation tarifaire organisée, lisible, et transparente pour les chauffeurs de taxi qui auront une course mieux rémunérée s'ils ont deux ou trois patients."
Ce changement suscite la colère des taxis qui craignent de perdre du chiffre d'affaires. Thomas Fatôme temporise : si "en Allemagne ou dans certaines régions d'Espagne, le transport partagé c'est la norme, nous, on ne va pas jusque-là". Il rappelle que "c'est le médecin qui décidera si le transport partagé est compatible avec l'état du patient".
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