"C'est un moyen de les soutenir" : dans les Pyrénées-Orientales, un rond-point va être baptisé du nom des "gilets jaunes"
La décision a été prise à l'initiative du maire communiste de la commune de Cabestany et adoptée à l'unanimité jeudi par le conseil municipal.
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"Les ronds-points sont les nouveaux centres de la démocratie", estime Jean Vila, maire communiste de la commune de Cabestany (Pyrénées-Orientales). Contacté par franceinfo, l'édile affirme qu'il soutient le mouvement des "gilets jaunes" "depuis ses débuts". A tel point qu'il a décidé de baptiser un rond-point de sa commune en hommage aux manifestants, a appris franceinfo de la voix de l'intéressé, samedi 15 décembre, confirmant une information de La Dépêche du midi.
Sa proposition d'un rond-point "gilets jaunes" a été validée à la majorité par le conseil municipal, jeudi, devant une vingtaine de manifestants, conviés pour l'occasion. C'est après l'allocution d'Emmanuel Macron, lundi, que l'édile a eu l'idée de cet hommage au mouvement. "Ses propositions sont scandaleuses, rien pour les jeunes, ni les handicapés... Je me suis demandé comment on pouvait montrer notre soutien à ceux qui se mobilisent", indique-t-il à franceinfo.
Il y a plus de 400 gilets jaunes sur les centres névralgiques du département. Il faut leur montrer qu'on est avec eux.
Jean Vila, maire de Cabestanyà franceinfo
Pour lui, le mouvement "s'inscrit dans les grandes luttes sociales de la France, au même titre que celles du Front populaire ou de Mai 68". Il a annoncé sa décision à une délégation de "gilets jaunes" présente dans la salle. "Monsieur le maire a demandé aux 'gilets jaunes' de faire un discours et c'est moi qu'ils ont désigné, raconte Richard Martzolff, un médecin généraliste qui a rejoint les "gilets jaunes" il y a une quinzaine de jours. A la fin de mon intervention, il nous a remerciés en annonçant qu'il allait nommer un rond-point en notre honneur."
"Ça nous a fait énormément plaisir, j'avais eu quelques échos de cette décision mais je n'étais pas certain que ce soit vrai", poursuit le médecin qui explique s'être mobilisé car "je me rends compte qu'il y a une souffrance dans le pays". Le maire n'a pas précisé quel rond-point allait être choisi sur la douzaine que compte Cabestany, ni quand il sera baptisé. Toutefois, la décision sera prise en concertation avec les "gilets jaunes".
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