Tirs contre des voitures de la prison de Varces en Isère : c'est "une forme de rétorsion" contre une "décision" de la direction, estime l’UFAP-Unsa Justice
Des hommes cagoulés et armés de fusils d'assaut ont tiré en direction du parking du personnel de direction de la prison dans la nuit de lundi à mardi.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/07/07/phpdPYrq8.jpg)
Dominique Verrière, secrétaire régional Auvergne-Rhône-Alpes de l’UFAP-Unsa Justice, a affirmé, mardi 7 juillet sur franceinfo, que l’action menée, dans la nuit de lundi à mardi, contre la prison de Varces (Isère), près de Grenoble, par des hommes armées est "une forme de rétorsion" contre une "décision" de "la direction locale". Des hommes cagoulés et armés de fusils d'assaut ont tiré en direction du parking du personnel de direction de la prison sans faire de blessés dans la nuit de lundi à mardi. Deux véhicules ont été endommagés.
franceinfo : Comment interprétez-vous cette action ?
Dominique Verrière : J'imagine que c’est un signe qui est adressé effectivement à la direction locale par des malfaiteurs qui ne sont pas, au moment où on se parle, identifiés. Ce qu'on craint, c'est de voir que la violence, y compris juste pour faire passer des messages, est en augmentation. Le fait que ça se passe à Grenoble n'est pas innocent et on s'inquiète quand même pas mal de voir cette montée en puissance de la violence.
Vous affirmez que cela montre le caractère spécifique de la cité grenobloise. Pourquoi ?
Parce que c'est une cité qui est identifiée depuis longtemps comme une des plus criminogènes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en tout cas, a minima, mais sûrement dans un plus large secteur. On a des particularités à Grenoble qui font qu’on arrive à ces extrémités-là plus rapidement qu'à Lyon, par exemple, ou encore qu'à Clermont-Ferrand ou d'autres secteurs de la région qui sont quand même moins problématiques par rapport à la délinquance.
Comment expliquez-vous ce geste ?
Je pense que, peut-être, l'administration a pris une décision par rapport à des détenus. Cette décision n'a pas été entendue et potentiellement, il pourrait s'agir d'une forme de rétorsion pour exprimer ce mécontentement-là. Après, je ne sais pas quel détenu en particulier a voulu lancer un tel signal, quelles personnes souhaitent s'exprimer de cette façon-là. Mais visiblement, il y a une logistique quand même importante derrière. C'est forcément quelqu'un qui a des ramifications importantes à Grenoble.
À regarder
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter