Meeting du patronat le 13 octobre à Paris : "On est dans une situation de totale indécence", s'indigne Sophie Binet

La secrétaire générale de la CGT dénonce une "trumpisation du patronat" et ironise sur ces grands patrons "réduits à organiser des meetings et des manifestations".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, le 28 septembre 2025 dans l'émission Questions politiques, sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)
La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, le 28 septembre 2025 dans l'émission Questions politiques, sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Assez d'être traités comme des profiteurs ou des nantis", s'insurge le Medef. Son président, Patrick Martin, a annoncé vendredi un grand meeting du patronat le 13 octobre à Paris, présentant les patrons comme "les vrais insoumis". "Je trouve ça très particulier, commente Sophie Binet dimanche 28 septembre dans l'émission Questions politiques sur France Inter et franceinfotv. Ça sonne comme une forme de trumpisation du patronat".

"Ce que je note, c'est qu'ils sont insoumis à l'intérêt général", poursuit la secrétaire générale de la CGT, "du moins les grands patrons", nuance-t-elle. "On est dans une situation de totale indécence avec des grands patrons qui défendent leurs privilèges et qui n'ont honte de rien. Ils n'ont pas honte de ne pas participer à la bonne marche du pays", insiste Sophie Binet.

"Enfin, on parle d'inverser cette inégale répartition des richesses"

La secrétaire générale de la CGT "rappelle que les entreprises du CAC 40 distribuent plus de dividendes qu'elles ne paient d'impôts. Il faut arrêter de se moquer du monde !" lance-t-elle. Elle ironise sur le patronat "réduit à organiser des meetings et des manifestations alors que d'habitude, il tire les ficelles dans l'ombre". "Ça montre que nous sommes en position de force et qu'enfin, on parle d'inverser cette inégale répartition des richesses", estime Sophie Binet.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.