Sommeil : comment bien choisir son oreiller ?

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Trouver la perle rare et passer toute la nuit sur son épaule. L’oreiller qui convient, c'est la garantie d'un sommeil réparateur. Mais pour le trouver, il faut parfois se lever tôt. Naturel ou synthétique, ferme ou plutôt mou, et vous, comment le préférez-vous ? "Moi, j'aime bien quand ils sont moelleux", lance une passante. "Pas trop mou, un peu dur", préfère une autre. "C'est très important, l'oreiller, je trouve", assure une autre femme. Très important, mais à quel prix ? Les prix vont de 15 à 300 euros. Pour choisir son oreiller sans se prendre la tête, les équipes de France Télévisions sont allées voir "derrière nos étiquettes".

Des oreillers pour toutes les bourses

Renaud a décidé de changer sa literie à commencer par un nouvel oreiller et cela passe par un essayage. "J'ai un tas de vieux oreillers chez moi. J'en ai un gros, un petit, un fin. Je les empile les uns sur les autres pour pouvoir essayer de dormir correctement. Je pense que peut-être il faudrait les remplacer", partage-t-il.

Classique ou plus sophistiqué, quelle que soit la marque de l'oreiller, comment s'y retrouver ? Pour un oreiller à mémoire de forme, comptez 209 euros. Rien à voir avec un autre modèle en fibre synthétique quatre fois moins cher. "Ce n'est pas une question de prix en fait. On peut très bien avoir son oreiller à 25, 30, 40 euros. Ce n'est pas un achat facile, c'est un peu comme une paire de chaussures. Parfois, c'est bien d'avoir un conseiller, un technicien", affirme Timothée Debuyser, fondateur de l’enseigne VitaLiterie.

Comment sont fabriqués les oreillers ?

Pour savoir comment sont fabriqués ces oreillers, les équipes de France Télévisions sont allées dans une usine. Deux millions de pièces en sortent chaque année pour fournir la grande distribution. La matière première, le polyester, est étirée dans des machines pour être plus onctueuse. Mais le modèle en plein essor, c'est un oreiller monobloc, quatre fois plus cher. "On a quelque chose de compact, mais vraiment sur un bloc de mousse. Une mousse viscoélastique à mémoire de forme, ça coûte évidemment au kilo beaucoup plus cher qu'une fibre polyester qu'on traite nous-mêmes qui plus est", indique François Hibon, directeur de Willefert.

Mais alors, existe-t-il l'oreiller idéal ? À en croire un spécialiste, tout dépend de notre morphologie. "La première chose, c'est le confort. Qu'il soit à mémoire de forme ou non, il faut être confortable dessus quand on dort. Et la deuxième chose, c'est la hauteur de l'oreiller, de manière à essayer de ne pas avoir la tête dans une position inverse ou non dans l'extrême", détaille Matthieu Robert, kinésithérapeute et ostéopathe.

Un conseil, prenez le temps d'essayer votre oreiller. Certaines marques proposent même ce service. Quinze jours sont souvent nécessaires à notre corps pour s'y habituer.