Suspension de la réforme des retraites : "Il ne peut pas y avoir de lignes rouges", estime Manuel Valls, ministre démissionnaire des Outre-mer

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Article rédigé par France 2 - Édité par l'agence 6Medias
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Le ministre démissionnaire des Outre-mer revient dans les "4 Vérités", mercredi 8 octobre, sur la crise politique en cours, se disant favorable à ce que Sébastien Lecornu trouve un accord avec les socialistes pour retrouver une "stabilité".

En pleine crise politique au sommet de l'État, le sort de la macronie semble ne tenir qu'à un fil. Se dirige-t-on vers une dissolution, une présidentielle anticipée, comme le propose l'ex-Premier ministre Édouard Philippe, ou vers un nouvel accord entre les forces politiques ? Pour en parler, Gilles Bornstein reçoit Manuel Valls, ministre démissionnaire des Outre-mer et ancien Premier ministre sous François Hollande, qui ressent une "attraction morbide vers le vide" dans la classe politique.

Un message pour Bruno Retailleau ?

"C'est comme si, tous les jours, il fallait franchir une marche supplémentaire pour détruire les institutions de la Ve République", déplore-t-il, "d'une manière générale". "Je ne vais pas participer à critiquer les uns et les autres et ce que j'ai déjà appelé une forme de suicide collectif", ajoute Manuel Valls, partisan d'un "accord entre les forces du socle commun et les socialistes"

Concernant une éventuelle suspension de la réforme des retraites, solution avancée par Élisabeth Borne, le ministre démissionnaire n'y est "pas opposé" : "Je laisse au Premier ministre démissionnaire le soin de trouver les voies de l'accord (...) il ne peut pas y avoir de lignes rouges, si un accord doit se faire", souligne-t-il, tout en appelant "être réaliste" et "regarder ce qu'il se passe autour de nous, dans le monde". Au sujet de Bruno Retailleau, à la tête des Républicains et qui a acté dimanche soir son désaccord avec les macronistes, il ajoute par ailleurs : "Je pense que, quand on est chef d'un parti, quand on est gaulliste, on fait attention aux institutions et on fait attention aux valeurs".

Retrouvez l'intégralité de l'interview dans la vidéo ci-dessus

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