Réforme des retraites : "On ne va pas reprocher à un parlementaire de prendre le temps de discuter !", espère le sénateur socialiste David Assouline
L'examen du texte de loi sur la réforme des retraites se poursuit au Sénat, samedi 4 mars. Les élus de gauche multiplient les prises de parole et les explications de vote. Le sénateur PS de Paris David Assouline le justifie par la nécessité de "prendre le temps de discuter".
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/03/04/64035fe317f9c_assou.jpg)
"On ne va pas reprocher à un parlementaire de prendre le temps de discuter, d'autant que le temps est contraint", a déclaré samedi 4 mars sur franceinfo David Assouline, sénateur PS de Paris. Dans l'examen de la réforme des retraites au Sénat, les Républicains accusent les socialistes de faire "de l'obstruction, cordiale, mais de l'obstruction", alors que la gauche a multiplié les prises de parole.
franceinfo : Que répondez-vous aux Républicains ?
Davids Assouline : C'est assez classique. Nous défendons les droits du Parlement et notre rôle de parlementaire. Les sénateurs LR ont décidé de faire les supplétifs du gouvernement et ne parlent pas, alors qu'ils ont été très actifs dans les négociations avec le gouvernement. Cette réforme unit la droite. On ne va pas reprocher à un parlementaire, sur une réforme aussi importante, qui concerne des millions de Français, de prendre le temps de discuter, d'autant que le temps est contraint ! On aurait aimé avoir le temps de discuter sérieusement or c'est une simple loi financière pour venir essayer de faire des économies sans faire participer ceux qui à la faveur de la crise ont multiplié leurs bénéfices par milliards.
Est-ce que déposer des milliers d'amendements permet de faire avancer les discussions sérieusement ?
Oui, bien entendu. Si c'est fait de façon argumentée, sérieuse, cela permet à chaque parlementaire d'exprimer son point de vue, de développer un argument différent de celui d'un autre. C'est traditionnel. Ce n'est pas parce que nous sommes des sénateurs que nous ne sommes pas combatifs. La gauche combat cette réforme et veut tout faire pour convaincre les autres parlementaires et aussi le pays que cette réforme n'est pas bonne pour le pays.
L'article sur les régimes spéciaux est en débat aujourd'hui au Sénat. Des actions syndicales ont déjà lieu pour s'y opposer. Est-ce que c'est un problème pour le débat parlementaire ?
L'action syndicale a son autonomie et il faut que chacun respecte l'action de l'autre. Nous sommes parlementaires, on agit avec nos prérogatives pour essayer de faire bouger, de convaincre, et il y a le mouvement syndical. Cela ne biaise pas. C'est normal, il n'a pas à tenir compte de ce qui se passe au Parlement. Il déploie ses revendications, il a demandé à négocier et il n'y a eu aucune négociation sérieuse. Les centrales syndicales sont tout à fait responsables, tout le monde le voit.
À regarder
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
-
Robert Badinter : une vie de combats
-
La tombe de Robert Badinter profanée à Bagneux
-
Accord Hamas-Israël, la joie et l’espoir
-
"Qu’on rende universelle l'abolition de la peine de mort !"
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter