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Réforme des retraites : "On est sur une poudrière sociale, il ne faut pas que ce texte soit la mèche qui l'allume", avertit un député du MoDem

A la veille de la première journée intersyndicale contre la réforme des retraites, Richard Ramos redoute "une poudrière sociale". Le secrétaire général adjoint du MoDem était invité de franceinfo ce mercredi 18 janvier.

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Publié le 18/01/2023 13:49

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Le député du Loiret Richard Ramos, secrétaire général adjoint du MoDem, à l'Assemblée nationale en novembre 2022. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"On est sur une poudrière sociale, il ne faut pas que" la réforme des retraites "soit la mèche qui l'allume", avertit ce mercredi 18 janvier sur franceinfo Richard Ramos, secrétaire général adjoint du MoDem. Il appelle à "entendre" les Français "qui ont entre 53-54 ans et 58-60 ans". Il estime en effet que "cette poudrière sociale" pourrait s'avérer "dangereuse si ces gens-là se mettent avec ceux qui sont des fois plus violents".

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Ce député du Loiret affirme qu'il "ne votera pas ce texte en l'état actuel". Il se dit notamment "favorable non pas à l'âge de départ, mais aux années de cotisation" et à remettre sur la table l'idée d'une hausse des cotisations patronales. "Au MoDem, on était pour que chacun prenne sa part", explique-t-il. Compte tenu de ses réserves, partagées par d'autres personnalités de la majorité présidentielle, Richard Ramos espère donc que "les débats parlementaires fassent évoluer" la réforme présentée officiellement par le gouvernement la semaine dernière. En revanche, si aucune discussion n'est possible avec le gouvernement lors de l'examen du texte au Parlement, "ce sera sans nous, ou en tout cas sans moi", alerte-t-il.

Le secrétaire général adjoint du MoDem se dit "toujours inquiet" face à la réforme des retraites qui prévoit notamment le report de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans. S'il reconnaît que ce texte contient "des avancées, notamment avec la pension minimum à 1 200 euros brut", cet élu de la majorité met en garde face à "des éléments très dangereux", notamment vis-à-vis des chômeurs.