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Réforme des retraites : l'association des DRH prend acte de l'index séniors "dès lors que la définition des critères serait laissée à l'appréciation des branches"

L'index séniors vise à inciter les entreprises à compter davantage sur les salariés en fin de carrière.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/01/2023 19:29

Temps de lecture : 2min

Un sénior travaille dans un garage automobile à Hérouville-Saint-Clair (Calvados). (MYCHELE DANIAU / AFP)

L’Association nationale des DRH (ANDRH) a pris acte lundi 23 janvier sur franceinfo de la mise en place d'un index séniors dans la réforme des retraites, "dès lors que la définition des critères serait laissée à l'appréciation des branches". Cet index, qui sera créé "d'ici fin 2023", vise à "mesurer l'implication des entreprises" pour "la formation, le maintien et le recrutement de salariés considérés comme seniors", a expliqué le ministre du Travail, lundi 23 janvier, à l'issue de la présentation du projet de loi sur la réforme des retraites en Conseil des ministres.

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Benoît Serre, vice-président de l'ANDRH et DRH de L’Oréal France estime que "faire quelque chose d'hyper contraignant qui soit monolithique, ce serait probablement assez inefficace". Il précise qu'il y a "des types d'activités qui ne peuvent pas avoir la même capacité à employer des seniors que d'autres".

"Certaines entreprises ont des activités avec une pénibilité ou des difficultés physiques qui rendent tout à fait aléatoire le fait d'augmenter le nombre de seniors."

Benoît Serre, vice-président de l'ANDRH
à franceinfo

Le vice-président de l'ANDRH pointe la "crainte" des entreprises "autour de l'idée que le débat parlementaire vienne imposer un taux de salariés séniors dans une entreprise qui serait assez improductif". Mais l'index séniors "aura une utilité", selon lui, "s'il y a une politique senior mise en place par le gouvernement en parallèle".

Le DRH de l'Oréal constate que, dans son entreprise, la mise en place de cet index "n'est pas un sujet très compliqué, c'est lié à nos métiers." Mais il évoque des secteurs comme "les métiers dans le BTP" où cela sera "plus compliqué, tout simplement parce que vous avez une pénibilité qui rend très difficile de maintenir des gens en emploi sur des métiers de techniciens ou des métiers de terrain un peu trop longtemps".