Manifestation du 5 décembre : "On sait qu’une grosse journée réussie ne suffira pas à changer la donne", affirme Philippe Poutou
Le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste appelle à "un changement radical de politique". "On ne veut pas juste un petit recul du gouvernement", déclare-t-il.
"On sait qu’une grosse journée réussie ne suffira pas à changer la donne", explique jeudi 21 novembre à franceinfo Philippe Poutou, porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), au sujet de la grève annoncée du 5 décembre. Jeudi, la CFDT-Cheminots, plusieurs syndicats d'EDF et la CFE-CGC ont décidé, à leur tour, d'appeler à la grève dans deux semaines. "C’est un gros rendez-vous en perspective. On les sent, les journées qui vont fonctionner", estime l’ancien délégué syndical de l’usine Ford-Blanquefort, désormais fermée.
"La grosse question c’est ce qu’il va se passer après", poursuit Philippe Poutou, qui appelle au "début d’une mobilisation, en lien avec les 'gilets jaunes'". "La question qui se discute de plus en plus dans les milieux militants, syndicalistes et gilets jaunes, c’est comment démarrer une nouvelle phase", décrit-il. "Des journées de grève qui se succèdent ? Des journées de manifestation ? Une sorte de renforcement de la mobilisation sociale qui permette de commencer à changer le rapport de force."
"Le gouvernement n'est pas si à l'aise avec ça"
Interrogé sur les rencontres prévues avant le 5 décembre entre Édouard Philippe et les syndicats, Philippe Poutou a prévenu : "On n’en attend pas grand-chose". "On voit que le gouvernement n’est pas si à l’aise avec ça", estime Philippe Poutou. Il sent bien qu’il peut se passer quelque chose à ce moment-là, d’où "tous les petits reculs", dit-il, faisant notamment référence au plan pour l’hôpital public dont Édouard Philippe a annoncé mercredi 20 novembre une augmentation du budget de 300 millions d’euros en 2020.
"Nous, on ne veut pas juste un petit recul du gouvernement, ni des petits gestes ou des postures", a-t-il demandé, appelant à "un changement radical de politique", mais aussi à "stopper toutes les réformes et donner l’argent où il faut pour les services publics, pour l’emploi, pour les logements, pour les transports", a-t-il énuméré, estimant que "le gouvernement est bien au courant de la situation dramatique pour des millions de gens."
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