Conclave sur les retraites : après le départ de la CGT, la CFE-CGC veut "continuer à travailler" pour "mettre le patronat devant ses responsabilités"

François Hommeril, président du syndicat des cadres annonce mercredi sur franceinfo vouloir poursuivre le "conclave" sur la réforme des retraites sans "influences extérieures" et avance que les déclarations de François Barou ne "l'impressionnent pas beaucoup".

Article rédigé par franceinfo
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François Hommeril, président de la CFE-CGC. (VINCENT ISORE / MAXPPP)
François Hommeril, président de la CFE-CGC. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"Le Premier ministre, à mon avis, ne comprend pas grand-chose, il nous l'a prouvé à plusieurs reprises, qu'on ne peut pas grand-chose au régime par répartition, à ses indicateurs, à ses contraintes", fustige le président de la CFE-CGC François Hommeril, mercredi 19 mars sur franceinfo.

"Une fois qu'il a fait passer son budget, il torpille en fait sa création", dénonce le patron du syndicat des cadres, après que François Bayrou a confirmé son refus de rediscuter d'un retour de l'âge légal à 62 ans, alors même que le Premier ministre avait assuré que le conclave n'aurait "aucun tabou".

"Travailler aux équilibres futurs"

"Tout ce qui dit sur le sujet, moi personnellement, ça ne m'impressionne pas beaucoup, et ça ne change pas ma détermination à travailler aux équilibres futurs, à la sécurisation du dispositif", assure François Hommeril.

Le président du syndicat dit souscrire à la volonté de la CFDT de poursuivre le conclave sans ingérence politique, uniquement entre partenaires sociaux, et souligne que le terme même de "conclave", utilisé en premier par François Bayrou, "est connoté" : "Le principe d'un conclave, c'est d'être imperméable aux influences extérieures, or, le Premier ministre qui l'a voulu, qui l'a créé, ne cesse d'essayer de l'influencer de l'extérieur", dénonce le président de la CFE-CGC, qui l'accuse de "se mettre en paradoxe permanent".

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