: Vidéo Mort de Jean-Pierre Elkabbach : Emmanuel Macron rend hommage à "un intervieweur redoutable" lors d'une cérémonie à France Télévisions
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Le siège du groupe d'audiovisuel public a été rebaptisé au nom du journaliste, qui a présidé France 2 et France 3 de 1993 à 1996.
"Ce serait une litote de dire que Jean-Pierre Elkabbach était un intervieweur redoutable." Emmanuel Macron a rendu hommage à l'ancien journaliste, lundi 9 octobre, lors d'une cérémonie au siège de France Télévisions à Paris. Le principal bâtiment du groupe d'audiovisuel public a été rebaptisé au nom de celui qui a présidé France 2 et France 3 de 1993 à 1996. Jean-Pierre Elkabbach, mort à l'âge de 86 ans, a été inhumé vendredi au cimetière du Montparnasse, à Paris, en présence de nombreuses personnalités politiques et du monde des médias.
A la tête de France Télévisions, "Jean-Pierre Elkabbach osa", a salué Emmanuel Macron lors de sa prise de parole. "Pendant trois ans, sous sa direction, le service public fit, d'une manière ou d'une autre, l'actualité." Mais "la fin de cette aventure fut précipitée et son départ de France Télévisions violent", a reconnu le chef de l'Etat. Après la révélation des contrats de centaines de millions de francs attribués aux animateurs-producteurs stars de France 2, Jean-Pierre Elkabach avait en effet été acculé jusqu'à la démission en 1996.
Le président interpellé par une salariée
Le journaliste avait alors repris ses interviews politiques sur Europe 1. "Beaucoup [de responsables politiques], j'en suis, y accomplirent une sorte de baptême du feu", a assuré Emmanuel Macron. "Ses interviews entrèrent dans la légende, entrèrent même dans la liturgie de notre République", a poursuivi le chef de l'Etat. "Jean-Pierre Elkabbach finalement réussit à être de son temps et du nôtre. (...) Aujourd'hui, gardons le souvenir de cette énergie, de cette fièvre, de cette exigence."
Le président a été brièvement interpellé par une salariée opposée à ce que le bâtiment soit rebaptisé. "Il a dilapidé des millions, l'argent du service public", a-t-elle lancé. "La liberté d'expression, dont vous venez de démontrer qu'elle existe dans notre pays, n'est pas incompatible avec l'esprit de décence", a répondu Emmanuel Macron.
La Société des journalistes de la rédaction nationale de France Télévisions a, elle aussi, exprimé son désaccord avec cette initiative, dans un communiqué publié lundi 9 octobre et relayé sur la plateforme X (ex-Twitter).
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