Pierre Fraidenraich : un homme de télé à la tête de Libé
Une nouvelle tête arrive au journal Libération : Pierre Fraidenraich. Cet ancien directeur d'iTélé est nommé directeur opérationnel du journal. Sans doute la dernière marche avant le fauteuil de président du directoire. Par ailleurs, le principal propriétaire du quotidien compte prendre le contrôle en amenant 18 millions d'euros, ce qui déclencherait la clause de cession à la rédaction.
Après un homme de radio,
Libération et ses 190 journalistes vont tester la direction d'un homme de télé.
Pierre Fraidenraich, 48 ans, a fait sa carrière sur plusieurs chaînes. D'abord journaliste
-reporter sur la Cinq, puis présentateur à France 3, il a monté la chaîne Infosport, intégrée finalement à Canal+ dont il prend ensuite les
rênes de l'info sportive. Son CV fait aussi état de quatre années à la
direction de iTélé, et dernièrement, il dirigeait les aquisitions du pôle
sports de Canal+.
Un pied à Libé en
février et des ambitions
Pierre Fraidenraich est
entré au conseil de surveillance du journal le 20 février, une semaine après la
démission de Nicolas Demorand. Il avait été contacté par l'un des propriétaires, Bruno Ledoux pour donner un avis sur les projets vidéo et numérique de Libération .
Interrogé sur sa feuille de route, le nouveau dirigeant et sans doute futur grand patron évoque une
volonté de passer à "Planète Libé" : le
changement, comme voulu par les actionnaires, passerait par le numérique.
Pierre Fraidenraich ne parle pas de " lecteurs" mais de "communauté."
Le journal est au coeur
du projet mais nous devons passer de Libé à Planète Libé avec une gamme de
contenu dédiés à sa communauté pour relever le défi de sa profitabilité."
18 millions et une clause de cession ?
Le principal co-actionnaire
de Libération , Bruno Ledoux, a aussi promis
ce vendredi d'apporter 18 millions d'euros pour aider au redressement financier du journal en péril.
Le montage impliquerait alors une prise de contrôle majoritaire, par l'investisseur qui veut faire du journal un "média global" .
Le projet est toujoirs contesté
par la rédaction, qui n'avait pas réagi ce vendredi soir aux annonces du jour. Les salariés ont eu la promesse que les paies
de mars, en retard, seraient virées
lundi. Une assemblée générale du personnel est prévue mercredi. L'ordre du jour
sera chargé, d'autant que le changement d'actionnariat pourrait
ouvrir la voie à une clause de cession, un départ plus avantageux, spécifique à la presse.
À regarder
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
-
Salomé Zourabichvili : "La Russie utilise la Géorgie comme test"
-
Se faire recruter dans l’armée par tirage au sort ?
-
La détresse de Cécile Kohler et Jacques Paris, otages en Iran
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter