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Erik Izraelewicz, possible futur directeur du quotidien Le Monde, plaide pour une parution le matin plutôt que le soir

Proposé à la direction du journal par les nouveaux propriétaires (une décision qui doit encore être avalisée par la rédaction), Erik Izraelewicz défend cette idée dans un projet de plusieurs pages qu'il soit présenter mardi à l'ensemble des personnels.

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Publié le 31/01/2011 20:52

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Erik Izraelewicz, ici en 2005, lorsqu'il travaillait aux Echos. (AFP - Stéphane de Sakutin)

"La parution le soir oblige la rédaction à travailler en décalé par rapport à la concurrence - à apporter un plus par rapport aux journaux du matin", explique-t-il dans son projet publié lundi sur le site des Echos.

"A l'heure du net, de l'information en continu, l'heure de sortie perd néanmoins de son importance. Quelle que soit l'heure, le quotidien doit être décalé par rapport au chaud - il doit anticiper. Si, sur le plan industriel et commercial, la publication le matin s'avère économiquement plus pertinente, il ne faut pas hésiter".

Pour une fusion des rédactions web et papier et une relance de "la chasse aux scoops"
Dans son projet, le journaliste défend également le principe d'une fusion des rédactions papier et web: "Avoir deux équipes différentes pour produire une même marque, ce n'est ni économiquement, ni éditorialement tenable".

En outre, il milite pour une augmentation de la pagination (actuellement de 28 pages), une offre plus riche (magazine et cahiers) le week end, et insiste pour "(re) mobiliser la rédaction autour de la chasse aux scoops".

Enfin, Erick Izraelewicz souligne qu'il voudrait former "un ticket avec un(e) directeur(trice) délégué(e)" qui aurait un profil "quadra, geek, culture web et terrain".

Convaincra-t-il la Société des rédacteurs ?
Erik Izraelewicz, 56 ans, ex-directeur de la rédaction de La Tribune et des Echos après avoir été rédacteur en chef au Monde, devra maintenant convaincre les personnels du quotidien national, et en particulier la rédaction. Pour devenir directeur, il doit recueillir au moins 60% de votes favorables au sein de la SRM (Société des rédacteurs du Monde) qui comprend quelque 250 journalistes.

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