"Charlie Hebdo" : l'étonnant témoignage de la "dernière compagne de Charb"
"Le Parisien / Aujourd'hui en France" publie, dimanche 18 octobre, une interview d'une femme présentée comme "la dernière compagne" du caricaturiste mort dans l'attaque du journal satirique.
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"J'ai le sentiment que la vérité sur l'attentat de Charlie Hebdo est encore loin, et je veux tout faire pour qu'elle éclate." Valérie M. est présentée par Le Parisien / Aujourd'hui en France comme "la dernière compagne de Charb". Le journal publie, dimanche 18 octobre, une interview dans laquelle elle s'interroge sur l'enquête menée sur l'attaque de Charlie Hebdo.
"Des hommes d'affaires, notamment du Proche-Orient"
Elle évoque notamment la quête de fonds menée par Charb pour renflouer les caisses du journal satirique. "Il a été mis en relation avec beaucoup de personnes différentes, parmi lesquels des hommes d'affaires, notamment du Proche-Orient, avec qui il passait des soirées", raconte-t-elle au quotidien, en précisant qu'elle n'a jamais rien su de leur identité. Elle affirme que "la veille de l'attentat", le caricaturiste lui avait dit qu'il avait réussi à trouver l'argent nécessaire à Charlie Hebdo grâce à ces fameux contacts. "Aujourd'hui, je ne peux pas m'empêcher de trouver cette coïncidence troublante."
Patrick Pelloux, proche de Charb et chroniqueur à Charlie Hebdo, confirme au Parisien que le dessinateur cherchait de l'argent. "Il m'avait dit qu'il manquait environ 200 000 euros dans les caisses", se souvient-il. Et d'ajouter : "Il m'a dit qu'il voyait des gens riches, des banquiers, des hommes d'affaires, mais je n'ai pas su qui exactement."
Pas de confirmation des enquêteurs
"Je n'y crois pas du tout, c'est n'importe quoi", explique pourtant un autre membre de l'équipe de Charlie Hebdo, resté anonyme, au Parisien.
Des déclarations d'autant plus surprenantes que Valérie M. affirme également que l'appartement de Charb a été cambriolé quelques jours après la tuerie et "des dessins et son ordinateur portable" ont disparu. Une piste qui a déjà été évoquée au mois de juin. "Je m'étonne que les policiers qui ont recueilli mon témoignage n'aient pas eu l'air intéressés par cet élément", ajoute celle qui parle sous couvert de l'anonymat. Mais impossible de savoir quel crédit apporter à ces déclarations. Ni les enquêteurs ni la justice n'ont pour l'instant réagi.
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