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Affaire Nabilla : un escroc interpellé ce week-end

Un homme a été interpellé ce week-end en Essonne. Il se serait fait passer pour un policier, dans le but de récupérer les images de vidéo-surveillance de l’hôtel où la starlette aurait poignardé son compagnon. Placé en garde à vue ce week-end, il sera jugé le 31 décembre.

Olivier Boy

Radio France

Publié le 25/11/2014 21:02

Temps de lecture : 2min

(Nabilla Benattia est soupçonnée d'avoir poignardé son compagnon Thomas Vergara la nuit du 6 novembre © Maxppp)

En voilà un pour qui le réveillon risque d’être austère. Le 31 décembre, cet escroc amateur de 35 ans sera jugé par le tribunal correctionnel de Nanterre, Hauts-de-Seine, pour escroquerie et avec la circonstance aggravante de s’être fait passer pour un policier. L’homme s’était mis en tête de récupérer les images de vidéo-surveillance de l’hôtel où la starlette Nabilla est soupçonnée d’avoir poignardé son compagnon.

"Il voulait exploiter le "buzz" Nabilla" : les explications d'Olivier Boy

Ce jour-là, l'escroc a tout simplement appelé la gérante de l'hôtel pour réclamer la bande de vidéo-surveillance. Crédible, il se fait passer pour un enquêteur de la PJ des Hauts-de-Seine, et va jusqu’à citer un enquêteur que la gérante connait. L’homme s’est même fabriqué une fausse adresse mail, semblable en tous points à l’adresse type des policiers.

Trahi par son téléphone

La gérante est presque convaincue, mais vérifie quand même. L'escroc est démasqué, et c’est en traçant son téléphone que les policiers parviennent à lui mettre la main dessus ce week-end, en banlieue parisienne.

Il ne s’agit ni d’un paparazzi, ni d’un professionnel de la presse people. Juste un homme qui a eu ce jour-là la drôle d’idée de tenter de se faire de l’argent sur le "buzz Nabilla". Un amateur qui savait en tout cas ce qu’il faisait puisqu’il avait pris la peine de démarcher les magazines people, histoire de se faire une idée du prix éventuel des images qu’il comptait bien récupérer. Apparemment, la somme l’a convaincu de tenter le coup.