Le scandale fait augmenter la consommation de viande de cheval
Le scandale des plats surgelés a eu un effet peu attendu : l'augmentation de la consommation de viande de cheval. Entre 10 et 15% selon la Fédération des bouchers chevalins.
A force d'en parler, on se dit
pourquoi pas. Un peu plus d'un mois après le début de la crise de la viande de
cheval dans les plats surgelés, les bouchers notent qu'ils vendent plus... de viande de
cheval.
Selon la Fédération des bouchers-chevalins, Interbev Equins, les ventes ont
grimpé jusqu'à 15%. "J'ai eu de nombreuses retombées d'autres bouchers sur le fait
qu'il y a eu beaucoup de clients dans les boucheries chevalines cette
semaine ". explique le
président de la fédération, Eric Vigoureux.
"Tout le monde en parle et donc ceux
qui en consomment déculpabilisent" (Eric Vigoureux, président d'Interbev
Equins)
Eric Vigoureux explique cet engouement par la
couverture médiatique dont a bénéficié le produit. "Il
y a un regain d'activité (...) Du fait du scandale, dans les bureaux, dans les
lieux de travail, tout le monde en parle et donc ceux qui en consomment
déculpabilisent ", analyse-t-il.
Le cheval représente actuellement 0,3% de
la consommation de viande en France. Selon FranceAgrimer la baisse a commencé dans les années 1980,
passant de 85.000 tonnes par an à moins de 20.000 en 2012. L'organisme précise
qu'actuellement, 60% de la viande de cheval consommée en France est importée.
Selon un document réalisé en 2010 par Sciences et Avenir , la consommation de la viande chevaline a baissé de 42% entre 2000 et 2010.
> Pour retrouver le document de Sciences et Avenir
Pas le premier pic
La consommation de viande chevaline a déjà connu des pics. Lors de la crise de encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) en 1996 et 2000.
Un autre pic remonte à 2001. Il était lié à la crise sanitaire de la fièvre aphteuse. Cette maladie affectait les viandes ovines et bovines.
Le pic de 2013 lié au scandale des plats surgelés ne devrait pas s'installer dans la durée. Selon l'INSEE, "les consommations de chaque type de viande retrouvent, la plupart du temps au bout d'un an environ, un niveau proche de celui de l'avant crise ".
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